Lili Boniche, le “crooner de la casbah” est mort… depuis le 6 mars (video) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
lili boniche - Alger Alger
envoyé par lutherking
Bien avant la vogue du raï, il avait conquis la France, puis le monde, en chantant en arabe. La nouvelle de la disparition de ce géant du judéo-chaâbi roucouleur, 87 ans, a mis plusieurs semaines à nous parvenir. Tristesse. Il y a quelques années, “Télérama” avait fait le portrait de Lili Boniche.Avec sa dégaine de rocker de la casbah, guitare électrique en bandoulière, il était le dernier géant du genre « françarabe ». Ou plus exactement du « judéo-chaâbi » de Bab-el-Oued pimenté de roucouleurs alliages de cha-cha-chas, tangos et paso-dobles. Lili (pour Elie) Boniche (son vrai nom kitch d’origine espagnole) nous a quittés le 6 mars dernier, à l’âge de 87 ans, suivi quelques jours après par son épouse de 80 ans. Le plus étonnant, c’est que la nouvelle n’a dépassé le cercle de ses proches que le 19 mars. Il est vrai que l’auteur du fameux Et l’on m’appelle l’Oriental repris par Enrico Macias, et le très glamour interprète des versions arabes de Bambino ou de C’est l’histoire d’un amour éternel et banal, ne donnait plus de concerts depuis plusieurs années.
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Lui qui avait emballé François Mitterrand venu l’écouter au Soleil d’Alger, l’ancien cabaret du faubourg Montmartre, fut, bien avant l’explosion raï, l’un des premiers à chanter en arabe sur les ondes et les scènes hexagonales avant de conquérir le Japon, les Etats-Unis, et de nourrir nombre de musiques de films avec ses derniers albums, produits par Bill Laswell. Une de ses chansons les plus récentes résonne comme un testament : « Il n’y a qu’un seul Dieu/ Rer Arbé ouahed / Toi tu pries assis, moi je prie debout/ Que tu sois Blanc ou Noir ou café au lait, ça ne t’empêchera pas de faire olé, olé. »
Portrait :
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lili boniche - Alger Alger
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Bien avant la vogue du raï, il avait conquis la France, puis le monde, en chantant en arabe. La nouvelle de la disparition de ce géant du judéo-chaâbi roucouleur, 87 ans, a mis plusieurs semaines à nous parvenir. Tristesse. Il y a quelques années, “Télérama” avait fait le portrait de Lili Boniche.Avec sa dégaine de rocker de la casbah, guitare électrique en bandoulière, il était le dernier géant du genre « françarabe ». Ou plus exactement du « judéo-chaâbi » de Bab-el-Oued pimenté de roucouleurs alliages de cha-cha-chas, tangos et paso-dobles. Lili (pour Elie) Boniche (son vrai nom kitch d’origine espagnole) nous a quittés le 6 mars dernier, à l’âge de 87 ans, suivi quelques jours après par son épouse de 80 ans. Le plus étonnant, c’est que la nouvelle n’a dépassé le cercle de ses proches que le 19 mars. Il est vrai que l’auteur du fameux Et l’on m’appelle l’Oriental repris par Enrico Macias, et le très glamour interprète des versions arabes de Bambino ou de C’est l’histoire d’un amour éternel et banal, ne donnait plus de concerts depuis plusieurs années.
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Lui qui avait emballé François Mitterrand venu l’écouter au Soleil d’Alger, l’ancien cabaret du faubourg Montmartre, fut, bien avant l’explosion raï, l’un des premiers à chanter en arabe sur les ondes et les scènes hexagonales avant de conquérir le Japon, les Etats-Unis, et de nourrir nombre de musiques de films avec ses derniers albums, produits par Bill Laswell. Une de ses chansons les plus récentes résonne comme un testament : « Il n’y a qu’un seul Dieu/ Rer Arbé ouahed / Toi tu pries assis, moi je prie debout/ Que tu sois Blanc ou Noir ou café au lait, ça ne t’empêchera pas de faire olé, olé. »
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