Maroc-Algérie : La normalisation bute sur des obstacles psychologiques à Alger( Fassi Fihri)
Cher président Bouteflika !...
Bonjour à tous les lecteurs d’ALM. Je tiens à donner mon opinion sur le différend entre l’Algérie et le Maroc concernant nos frontières qui ne sont que le fruit pourri de la colonisation.
Comment l’Algérie, encore une fois après une demande de son pays-frère le Maroc, peut-elle refuser l’ouverture des frontières ? J’en ai honte car on voit là que l’Algérie garde encore une mentalité dépassée ! Je voudrais, si vous le permettez, m’adresser à travers votre journal à mon président, M. Bouteflika.
Monsieur le Président, moi qui vous ai toujours soutenu pour votre politique intérieure, j’ai été très déçu de me rendre compte que vous tenez deux langages. Car comment peut-on dire que le conflit du Sahara n’est pas un casus belli entre l’Algérie et le Maroc et dire sans cesse que l’Algérie a toujours soutenu le droit des peuples à l’autodétermination alors que vous avez affirmé que vous ne reconnaitriez pas l’indépendance du Kosovo ainsi que du Tibet ?
N’oubliez pas Monsieur le Président, que vous êtes né au Maroc. N’oubliez pas votre famille et vos amis qui vivent là-bas ainsi que votre lycée. N’oubliez pas que vous avez signé de votre propre main un traité de fraternité et de bon voisinage avec le Maroc... Je commence sérieusement à me demander si c’est vous qui prenez des décisions Monsieur le Président. Car, on a entendu que les ministres de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères ont répondu à votre place alors que c’est vous que l’on attendait sur cette question. Avez-vous peur de dire une chose sans prendre l’avis de vos généraux si ce ne sont eux qui ont obligé vos ministres de répondre par un niet ? Lorsque le Président français, Nicolas Sarkozy, est venu en Algérie, n’avez-vous pas réagi contre votre ministre des Moudjahidine lorsqu’il a dit du mal de celui-ci en précisant que les Affaires étrangères sont entre vos mains et non celles d’un ministre d’anciens combattants ? Nous peuple algérien, attendons avec espoir cette ouverture. Alors, cher président, choisissez réellement une option juste au lieu de tourner le dos à votre frère marocain qui vous demande un grand rapprochement, un avenir commun dû au passé commun. Ouvrez ces frontières ! Je tiens à saluer le geste du Roi Mohammed VI et du gouvernement marocain de demander cette ouverture réclamée par les deux peuples frères, et surtout le fait d’insister. Cela montre bien au monde que le Maroc, lui, évolue mentalement et va de l’avant.
• Abdellah Mouffok (France)
Source : ALM
Cher président Bouteflika !...
Bonjour à tous les lecteurs d’ALM. Je tiens à donner mon opinion sur le différend entre l’Algérie et le Maroc concernant nos frontières qui ne sont que le fruit pourri de la colonisation.
Comment l’Algérie, encore une fois après une demande de son pays-frère le Maroc, peut-elle refuser l’ouverture des frontières ? J’en ai honte car on voit là que l’Algérie garde encore une mentalité dépassée ! Je voudrais, si vous le permettez, m’adresser à travers votre journal à mon président, M. Bouteflika.
Monsieur le Président, moi qui vous ai toujours soutenu pour votre politique intérieure, j’ai été très déçu de me rendre compte que vous tenez deux langages. Car comment peut-on dire que le conflit du Sahara n’est pas un casus belli entre l’Algérie et le Maroc et dire sans cesse que l’Algérie a toujours soutenu le droit des peuples à l’autodétermination alors que vous avez affirmé que vous ne reconnaitriez pas l’indépendance du Kosovo ainsi que du Tibet ?
N’oubliez pas Monsieur le Président, que vous êtes né au Maroc. N’oubliez pas votre famille et vos amis qui vivent là-bas ainsi que votre lycée. N’oubliez pas que vous avez signé de votre propre main un traité de fraternité et de bon voisinage avec le Maroc... Je commence sérieusement à me demander si c’est vous qui prenez des décisions Monsieur le Président. Car, on a entendu que les ministres de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères ont répondu à votre place alors que c’est vous que l’on attendait sur cette question. Avez-vous peur de dire une chose sans prendre l’avis de vos généraux si ce ne sont eux qui ont obligé vos ministres de répondre par un niet ? Lorsque le Président français, Nicolas Sarkozy, est venu en Algérie, n’avez-vous pas réagi contre votre ministre des Moudjahidine lorsqu’il a dit du mal de celui-ci en précisant que les Affaires étrangères sont entre vos mains et non celles d’un ministre d’anciens combattants ? Nous peuple algérien, attendons avec espoir cette ouverture. Alors, cher président, choisissez réellement une option juste au lieu de tourner le dos à votre frère marocain qui vous demande un grand rapprochement, un avenir commun dû au passé commun. Ouvrez ces frontières ! Je tiens à saluer le geste du Roi Mohammed VI et du gouvernement marocain de demander cette ouverture réclamée par les deux peuples frères, et surtout le fait d’insister. Cela montre bien au monde que le Maroc, lui, évolue mentalement et va de l’avant.
• Abdellah Mouffok (France)
Source : ALM