becharelkhir a écrit: ,tu vas nous manquer ardemment,au moins pour dire et signifier à ce satan de ja3cb qu'il n'est pas Algérien du tout,parce qu'il s'enfuit sous votre idendité pour vous blâmer vous d'abord, et ensuite une religion qui lui entorse la gorge à lui et à d'autres soist-disants musulmans Ya Hasrah.والله يــنـــعـــل اللــــى مـــا يـــحــــشــــم
:lol: :lol: :lol:
Procès des assassins présumés du chanteur kabyle Lounès Matoub
ALGÉRIE - 8 juillet 2008 - par AFP
Le procès des assassins présumés du chanteur kabyle Lounès Matoub, s'ouvre mercredi à Tizi Ouzou (Kabylie), dix ans après son assassinat dans des conditions non-élucidées, a annoncé mardi à l'AFP Me Kaci Rahem, représentant la mère et la soeur du chanteur, parties civiles.
Deux seulement des dix membres du groupe islamiste soupçonné d'avoir perpétré l'attentat meurtrier contre Matoub doivent être présents à l'audience. Il s'agit de Chenoui Mehieddine, 44 ans, et de Medjoune Malik, 34 ans, en prison depuis six ans.
Plusieurs de leurs complices en fuite auraient été tués par les forces de sécurité, selon l'avocat.
Les deux prévenus doivent être confrontés avec deux islamistes armés repentis cités comme témoins: Toukoudji Ramdane, alias Mounir, et Abdelaziz Toufik, qui avaient dénoncé le groupe aux enquêteurs après leur reddition.
Toukoudji avait notamment remis aux forces de sécurité la kalachnikov MLK 43-54, qui, selon lui, aurait servi dans l'attentat contre Matoub.
L'attaque avait été revendiqué onze mois après, en mai 1999, par un chef du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) Hassan Hattab.
Hassan Hattab s'est rendu au début de l'année aux forces de l'ordre, mais aucune indication n'a été donnée sur son lieu de détention, ni sur le sort qui lui serait réservé.
Selon Me Kaci, la partie civile doit, à l'issue de la lecture de l'arrêt de renvoi, demander un complément d'enquête. "La partie civile n'est pas convaincue que les deux prévenus sont les seuls accusés à devoir être déférés devant le tribunal. Pour la partie civile, les vrais assassins de Matoub ne seront pas là", a-t-il dit.
Malika Matoub a précisé à l'AFP qu'elle contestait l'arrêt de renvoi établi en décembre 2000 et dont la validité juridique avait été approuvée par la Cour suprême en 2004.
Elle demande la reprise de l'instruction, la reconstitution des faits, une nouvelle étude balistique et l'audition comme témoins de "toute personne ou organisation ayant avancé des certitudes sur le ou les auteurs du crime depuis l'assassinat de Matoub", a-t-elle dit.
Malika Matoub a indiqué avoir remis au tribunal une "première liste" de 50 personnes, dont elle souhaite la comparution en tant que témoins.
Parmi ces personnes figurent notamment le chef du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Said Sadi, l'ancien secrétaire général du Front des Forces socialistes (FFS) Ahmed Djeddaï, l'actuel ministre de la Culture Khalida Toumi et le député Noureddine Aït Hamouda, qui supervisait des groupes de défense anti-islamistes en Kabylie.
Lounès Matoub, tué à 42 ans dans une embuscade sur une petite route de Kabylie, le 25 juin 1998, était une des idoles de la chanson kabyle et son assassinat avait provoqué de violentes émeutes en Kabylie.