Le prix a payer , afin que les Algeriens voyage chex eux et restent en contact avec de forts liens avec leurs familles et leur patrie.
Accueil des vacanciers
La destination Algérie reste chère
Dans le cadre de l’organisation de la saison touristique 2008 et de la promotion de la destination Algérie, un dispositif d’accueil aux portes d’entrées dans le territoire a été élaboré. L’objectif est de faciliter les arrivées et les départs des visiteurs et d’encourager les émigrés à venir planter leur décor de vacances.
Cependant, si la majorité ne veut pas renoncer à cette virée, d’autres ont formulé plusieurs remarques pertinentes sur notre site web. La destination Algérie reste très chère. « Je ne comprends toujours pas, nous sommes 7, une voiture et une remorque : un aller-retour Marseille-Alger coûte 4281 euros. Est-ce raisonnable ? Vous pouvez économiser toute une année, vous ne pourrez pas les rassembler. 4281 euros vous font faire le tour du monde, n’est-ce pas ? », note un internaute. « J’encourage ces mesures mais il faut que cela dure, afin que cela devienne une culture d’accueil, un business et aussi, il faut avoir une politique des prix : par exemple un aller-retour Londres/Pékin coûte £350 à £450 pour un vol de 12 heures. Les tarifs d’Air Algérie devraient être biens analysés. Il serait préférable de créer des prix week-end par exemple ou d’autres formules : pour 2 heures de vol, le prix ne doit pas dépasser les 120 euros », commente un autre internaute.
« Une chose que je n’arrive pas à comprendre est comment se fait-il qu’à Marseille un embarquement prend au maximum 3 heures alors qu’à Alger pour entrer ou sortir du port, il faut environ 8 heures ? Et je ne parle pas de la saison estivale, mais en hors-saison. Je trouve cela absurde, surtout que le problème n’est pas un effectif de douaniers, car ils sont nombreux, mais plutôt leur gestion », témoigne un voyageur. Beaucoup de familles ne viendront pas cette année en raison du prix et coupent ainsi involontairement le lien avec leurs enfants et l’amour du pays. Les plus jeunes s’ennuieront en bas de leur quartier. « Allez voir du côté des frontières terrestres tunisiennes ; il y a des choses incroyables qui se passent et vous êtes à la merci du moindre petit agent et vous ne pouvez trouver aucun soutien auprès des responsables qui sont rarement prenants.
C’est désespérant, surtout pour nos enfants qui regardent toute cette foire et qui ne comprennent pas comment faire attendre des familles des heures sans même avoir la possibilité d’aller aux toilettes. C’est triste et lamentable », souligne un vacancier. Certains dénoncent ce qu’ils nomment « l’école du favoritisme ». Il y a des gens qui arrivent à l’aéroport et font passer leurs amis devant tout le monde même devant les étrangers. Une fois arrivés sur le sol algérien, certains ont de puissants passe-droits : des œillades à un cousin habillé en vert ou en bleu et ils se retrouvent aussitôt dehors, pas de contrôle, ni paf ni queue. Entre le discours officiel et la réalité, il y a un gouffre. Ce n’est pas une question de moyens ou de mesurettes estivales. En fait, c’est une question de mentalité qui doit changer pour accueillir les visiteurs de l’Algérie. Il y a quand même ceux qui trouvent ces mesures fort intéressantes, car cela soulagera grandement tous les expatriés qui désirent rendre visite à leur famille, et revoir également tous les amis. De plus, il est primordial de réduire le temps d’attente au niveau des postes frontaliers et ce, après un long voyage parfois très épuisant.
Par Kamel Benelkadi
Accueil des vacanciers
La destination Algérie reste chère
Dans le cadre de l’organisation de la saison touristique 2008 et de la promotion de la destination Algérie, un dispositif d’accueil aux portes d’entrées dans le territoire a été élaboré. L’objectif est de faciliter les arrivées et les départs des visiteurs et d’encourager les émigrés à venir planter leur décor de vacances.
Cependant, si la majorité ne veut pas renoncer à cette virée, d’autres ont formulé plusieurs remarques pertinentes sur notre site web. La destination Algérie reste très chère. « Je ne comprends toujours pas, nous sommes 7, une voiture et une remorque : un aller-retour Marseille-Alger coûte 4281 euros. Est-ce raisonnable ? Vous pouvez économiser toute une année, vous ne pourrez pas les rassembler. 4281 euros vous font faire le tour du monde, n’est-ce pas ? », note un internaute. « J’encourage ces mesures mais il faut que cela dure, afin que cela devienne une culture d’accueil, un business et aussi, il faut avoir une politique des prix : par exemple un aller-retour Londres/Pékin coûte £350 à £450 pour un vol de 12 heures. Les tarifs d’Air Algérie devraient être biens analysés. Il serait préférable de créer des prix week-end par exemple ou d’autres formules : pour 2 heures de vol, le prix ne doit pas dépasser les 120 euros », commente un autre internaute.
« Une chose que je n’arrive pas à comprendre est comment se fait-il qu’à Marseille un embarquement prend au maximum 3 heures alors qu’à Alger pour entrer ou sortir du port, il faut environ 8 heures ? Et je ne parle pas de la saison estivale, mais en hors-saison. Je trouve cela absurde, surtout que le problème n’est pas un effectif de douaniers, car ils sont nombreux, mais plutôt leur gestion », témoigne un voyageur. Beaucoup de familles ne viendront pas cette année en raison du prix et coupent ainsi involontairement le lien avec leurs enfants et l’amour du pays. Les plus jeunes s’ennuieront en bas de leur quartier. « Allez voir du côté des frontières terrestres tunisiennes ; il y a des choses incroyables qui se passent et vous êtes à la merci du moindre petit agent et vous ne pouvez trouver aucun soutien auprès des responsables qui sont rarement prenants.
C’est désespérant, surtout pour nos enfants qui regardent toute cette foire et qui ne comprennent pas comment faire attendre des familles des heures sans même avoir la possibilité d’aller aux toilettes. C’est triste et lamentable », souligne un vacancier. Certains dénoncent ce qu’ils nomment « l’école du favoritisme ». Il y a des gens qui arrivent à l’aéroport et font passer leurs amis devant tout le monde même devant les étrangers. Une fois arrivés sur le sol algérien, certains ont de puissants passe-droits : des œillades à un cousin habillé en vert ou en bleu et ils se retrouvent aussitôt dehors, pas de contrôle, ni paf ni queue. Entre le discours officiel et la réalité, il y a un gouffre. Ce n’est pas une question de moyens ou de mesurettes estivales. En fait, c’est une question de mentalité qui doit changer pour accueillir les visiteurs de l’Algérie. Il y a quand même ceux qui trouvent ces mesures fort intéressantes, car cela soulagera grandement tous les expatriés qui désirent rendre visite à leur famille, et revoir également tous les amis. De plus, il est primordial de réduire le temps d’attente au niveau des postes frontaliers et ce, après un long voyage parfois très épuisant.
Par Kamel Benelkadi