Yazane(....)
on ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir.....
Comment tu peux avoir tant de haine, c'est pire que d'avoir une épine dans le pied, c'est un tronc dans le....
Et je vois pas pourquoi tu mêles les juifs à notre histoire? et qu'est-que que tu as contre les pieds noirs? toi tu as le droit de t'énerver sur les pieds noirs qui sont tes anciens colons,et que tu t'ai empressé de venir rejoindre en Fra
nce! tes maîtres qui t'ont appris à te servir d'un ordinateur et qui te donnent à manger tous les jours, alors t'es vraiment mal placé pour critiquer les autres,et d'après toi, nous on a pas le droit de s'énerver contre les algériens voleurs? ben quel culot. et toujours aussi petit, minuscule, atome!!!
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scarabée ne suffit pas pour attraper une chauve souris!
hak taaf chwiya rassak ya wahad bougarne!
À
la fin de la Grande Guerre, la France, exsangue, démobilisa rapidement
une grande partie de son armée. Elle obtint néanmoins des mandats au
Moyen-Orient et reprit ses opérations au Maroc. De 1919 à 1924, année
de la victoire du Cartel des gauches, le gouvernement français,
conservateur et nationaliste, mena une politique revancharde envers
l’Allemagne en contenant la République de Weimar. Au Maroc, le maréchal
Hubert Lyautey, fondateur de cette colonie en 1912, obtint suffisamment
de troupes pour entreprendre de petites avancées à travers des
offensives limitées, sans toutefois aider les Espagnols, écrasés à la
désastreuse bataille d’Anoual (en juillet 1921), et qu’il considérait
comme des ennemis potentiels. De plus, il ne croyait pas que le nouveau
leader rifain, Abd el-Krim, puisse représenter une menace. Cependant,
en avril 1925, les Rifains lancèrent une offensive contre le Maroc
français, inquiétant ainsi le nouveau gouvernement de Paul Painlevé qui
ne trouva qu’un seul moyen de réagir à ce revirement stratégique.
3Au
début des années 1920, deux présidents dirigèrent les États-Unis,
Warren Harding, qui mourut avant la fin de son mandat, et Calvin
Coolidge. Dans les premières années qui suivirent la fin de la Grande
Guerre, les relations franco-américaines furent plutôt cordiales. Les
États-Unis menaient une politique isolationniste illustrée par le refus
du Sénat américain d’entrer à la Société des Nations. En 1923, après la
crise de la Ruhr, ils furent obligés de s’impliquer lourdement dans le
financement des réparations de guerre de l’Allemagne avec les plans
Dawes et
Young.
Le sentiment général était que la Grande Guerre aurait dû être la « der
des der ». Les effectifs de leur armée furent drastiquement réduits et
la seule opération menée à cette période fut la guerre des Bananes en
Amérique latine. Les officiers américains suivirent donc les guerres en
dehors de leur propre hémisphère.
Le capitaine Charles Willoughby et la guerre du Rif 4Charles
Willoughby (1892-1972), fils d’un baron allemand et d’une mère
américaine, s’engagea dans l’armée des États-Unis où il devait
atteindre le grade de major général et servir au cours de la Deuxième
Guerre mondiale, sous les ordres du général Douglas MacArthur, comme
chef du bureau de renseignement pour la zone Pacifique du Sud-Ouest.
Dans les années 1920, Willoughby était capitaine dans les services de
renseignement et avait déjà beaucoup voyagé : notamment en Espagne et
au Maroc. Au moment de la guerre du Rif, il eut l’opportunité de
rencontrer Francisco Franco. Grand admirateur de ce dernier et de
Benito Mussolini, Willoughby pouvait être considéré comme un pro
fasciste. Dans l’armée américaine, il était sûrement celui qui était le
plus à même de commenter la guerre du Rif.
5En
août 1925, Willoughby publia un article sur ce sujet, pour le journal
de l’infanterie, dans lequel il comparait les méthodes françaises et
espagnoles au cours de la guerre et analysait cette guerre sous l’angle
de la lutte raciale : «
Une foule d’hommes noirs et de couleurs
avait été précipitée contre des hommes blancs, d’Ypres jusqu’à Bagdad,
théâtres d’opérations sur lesquels ils avaient appris à les tuer. Les
races assujetties avaient découvert une étrange vérité : les suzerains
blancs, ces insondables maîtres de leurs destinées, s’étaient opposés
les uns aux autres. Les demi-dieux avaient chu de leurs piédestaux
séculaires et avaient été réduits à des fragments d’argile. » S’ensuivaient alors les arguments suivants : «
Il
y a peu de temps encore, les Empires coloniaux étaient fondés sur une
légende, la légende de l’invincible homme blanc. Il n’est pas bon de
détruire ce mythe, de toucher au piédestal sur lequel reposait le
demi-dieu depuis tant de siècles. » Willoughby voyait la guerre du
Rif plutôt comme un éventuel moyen de préserver la suprématie de
l’homme blanc et les Empires coloniaux occidentaux en luttant
brutalement contre la population rifaine. Il écrivait : «
Seule une guerre agressive, conduite jusqu’au cœur de leur pays par des expéditions punitives incendiant les villages, détruisant les réserves de blé et dispersant les troupeaux, pourrait accomplir la subordination des tribus rebelles. »
Pour se faire, Willoughby suggéra l’utilisation de chars, de voitures
blindées, de lance-flammes et de gaz. Les Espagnols, aidés par l’armée
allemande et l’industrie, construisirent des usines pour la fabrication
de gaz en Espagne et au Maroc. Des milliers de tonnes de gaz moutarde
furent ainsi répandus sur des villages marocains.
- 1 En français dans le texte.
6Dans
cet article, où il comparait les procédés français et espagnols,
Willoughby estimait que l’administration et les opérations françaises
étaient plus efficaces. Dans sa réflexion sur le désastre d’Anoual, il
critiquait l’utilisation exagérée des blockhaus par les Espagnols et
leur manque d’esprit d’offensive. Willoughby indiquait qu’entre 1923
et 1924, les Espagnols avaient amélioré leur efficacité offensive sur
terre et commençaient à mieux intégrer la force aérienne. Cependant,
d’après lui, les Français restaient les meilleurs dans la guerre
coloniale, ceci s’expliquant par leur longue expérience en Algérie et
en Tunisie. Ils avaient su préserver l’autorité du Sultan et s’appuyer
sur l’administration indigène. Mais il estimait qu’ils avaient commis
les mêmes erreurs militaires que les Espagnols en utilisant un
système fortifié dans l’oued Ouergha, bien que cela ait été compensé
par l’emploi de
groupes mobiles 1.
Au moment où Willoughby écrivait, les Français, sur la défensive,
protégeaient un large front avec très peu de troupes. Willoughby, qui
soutenait alors qu’une coalition avec les Espagnols permettrait la
défaite d’Abd el-Krim, ne savait sans doute pas encore que le maréchal
Philippe Pétain, le nouveau chef d’état-major des armées, venait de
signer une alliance avec l’Espagne et de planifier une coalition et des
opérations combinées pour venir à bout de la République rifaine.
Willoughby avait alors la certitude qu’avec Pétain et l’augmentation de
leurs effectifs, les Français parviendraient à défaire les forces d’Abd
el-Krim. Son analyse, davantage guidée par des théories raciales assez
rebutantes que par la seule analyse militaire, possédait cependant une
finesse pénétrante.
à suivre........