Les habitants de Sefrou au Maroc ont manifesté contre la hausse des prix des produits alimentaires qui réduit leur pouvoir d’achat.
De violents heurts ont éclaté dans cette ville située à 200 km à l’est de la capitale Rabat, après un rassemblement de protestation organisé par l’Association marocaine des droits humains (AMDH) pour dénoncer la « hausse des prix » de produits alimentaires au Maroc, ont précisé les mêmes sources. Selon des témoins, cités par des médias, une agence bancaire, des magasins et une circonscription administrative ont été saccagés par des protestataires, qui ont notamment jeté des pierres contre les forces de l’ordre. Outre les blessés, une trentaine de personnes ont été interpellées par la police, ont ajouté les mêmes sources. De son côté, l’AMDH a affirmé que la « police a interpellé 28 personnes » dont deux de ses membres.
Le Maroc est confronté à la flambée mondiale des produits agricoles comme le blé et le lait. Le prix d’une baguette de pain au Maroc qui coûtait 1,20 dirham (0,11 euro) a augmenté de près de 25% dans les marchés, depuis le 7 septembre date des élections législatives. Le salaire minimum garanti au Maroc (Smig) s’élève à 1.700 dirhams (150 euros) par mois. « Depuis deux jours, un pain rond de farine normale est désormais vendu à 1,50 dirham », a déclaré à l’AFP un employé d’une boulangerie du centre de Rabat. « Le prix d’un sac de 25 kg de farine a augmenté substantiellement sur le marché international, passant ces derniers jours dans les marchés marocains de 95 à 125 dirhams (11,36 euros) », a ajouté ce boulanger. L’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), estimait pour sa part jeudi dans un communiqué que « l’atteinte au pouvoir d’achat est une atteinte réelle et préméditée à la paix sociale ».
Le Quotidien d’Oran
De violents heurts ont éclaté dans cette ville située à 200 km à l’est de la capitale Rabat, après un rassemblement de protestation organisé par l’Association marocaine des droits humains (AMDH) pour dénoncer la « hausse des prix » de produits alimentaires au Maroc, ont précisé les mêmes sources. Selon des témoins, cités par des médias, une agence bancaire, des magasins et une circonscription administrative ont été saccagés par des protestataires, qui ont notamment jeté des pierres contre les forces de l’ordre. Outre les blessés, une trentaine de personnes ont été interpellées par la police, ont ajouté les mêmes sources. De son côté, l’AMDH a affirmé que la « police a interpellé 28 personnes » dont deux de ses membres.
Le Maroc est confronté à la flambée mondiale des produits agricoles comme le blé et le lait. Le prix d’une baguette de pain au Maroc qui coûtait 1,20 dirham (0,11 euro) a augmenté de près de 25% dans les marchés, depuis le 7 septembre date des élections législatives. Le salaire minimum garanti au Maroc (Smig) s’élève à 1.700 dirhams (150 euros) par mois. « Depuis deux jours, un pain rond de farine normale est désormais vendu à 1,50 dirham », a déclaré à l’AFP un employé d’une boulangerie du centre de Rabat. « Le prix d’un sac de 25 kg de farine a augmenté substantiellement sur le marché international, passant ces derniers jours dans les marchés marocains de 95 à 125 dirhams (11,36 euros) », a ajouté ce boulanger. L’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), estimait pour sa part jeudi dans un communiqué que « l’atteinte au pouvoir d’achat est une atteinte réelle et préméditée à la paix sociale ».
Le Quotidien d’Oran