Etats -Unis : Sahara, Algérie et la souveraineté Marocaine
Publié le 15.10.2008
Cinq anciens ambassadeurs des Etats-Unis au Royaume du Maroc, Thomas A. Nassif, Michel Ussery, Frederick Vreeland, Marc Ginsberg et Marguerite Tutwiler, ont conjointement écrit un article, publié sur le site Middle East Times, en date du 6 octobre, sur la question du plan d'autonomie du Sahara. Le projet marocain offre « une large autonomie, compatible avec les normes internationales pour l'autodétermination » en vue de résoudre la question du Sahara Occidental et « l'acceptation d'un compromis quant à sa position enracinée » pour l'intégrer au Maroc.
Les Etats-Unis appuient donc leur position dans ce qu'ils appellent un « changement significatif » quant à sa politique regardant le conflit du Sahara, ajoutant qu' « un compromis sous forme d'autonomie, sous la souveraineté marocaine, est la seule solution viable et réaliste » pour ce territoire.
Les cinq ex ambassadeurs continuent à décréter que l'Algérie « doit fortement soutenir cette tendance », pour l'intérêt de tous, et appelle le pays de Abdelaziz Bouteflika à « rendre aux réfugiés des vies normales, et leur assurer la fin de l'isolement dans les camps et le retour à leurs familles ».
Ils déclarent également que l'impasse sur la question de ce territoire existe depuis plus de trente ans. Le cessez-le-feu de 1991 ainsi que les quatre rounds de négociations entre les parties n'arrangeront rien. Ils concluent que cette nouvelle ouverture du Maroc « a permis au Conseil de sécurité de parrainer des négociations visant à résoudre le conflit et en finir avec la crise humanitaire pour des dizaines de milliers de réfugiés retenus dans des camps autour de Tindouf ».
Sans compter que la résolution de ce conflit ouvrirait la voie à une meilleure coopération économique entre les pays du Maghreb, ajoutent les diplomates.
Pour ces derniers, la question du Sahara qui n'aura fait que contribuer à l'instabilité politique et économique en Afrique du Nord. Instabilité entreprise par le Front Polisario, « un mouvement rebelle soutenu par l'Algérie, qui défie la souveraineté historique du Maroc », affirment les cinq ex ambassadeurs.
Nezha Maachi
Copyright Yabiladi.com
Publié le 15.10.2008
Cinq anciens ambassadeurs des Etats-Unis au Royaume du Maroc, Thomas A. Nassif, Michel Ussery, Frederick Vreeland, Marc Ginsberg et Marguerite Tutwiler, ont conjointement écrit un article, publié sur le site Middle East Times, en date du 6 octobre, sur la question du plan d'autonomie du Sahara. Le projet marocain offre « une large autonomie, compatible avec les normes internationales pour l'autodétermination » en vue de résoudre la question du Sahara Occidental et « l'acceptation d'un compromis quant à sa position enracinée » pour l'intégrer au Maroc.
Les Etats-Unis appuient donc leur position dans ce qu'ils appellent un « changement significatif » quant à sa politique regardant le conflit du Sahara, ajoutant qu' « un compromis sous forme d'autonomie, sous la souveraineté marocaine, est la seule solution viable et réaliste » pour ce territoire.
Les cinq ex ambassadeurs continuent à décréter que l'Algérie « doit fortement soutenir cette tendance », pour l'intérêt de tous, et appelle le pays de Abdelaziz Bouteflika à « rendre aux réfugiés des vies normales, et leur assurer la fin de l'isolement dans les camps et le retour à leurs familles ».
Ils déclarent également que l'impasse sur la question de ce territoire existe depuis plus de trente ans. Le cessez-le-feu de 1991 ainsi que les quatre rounds de négociations entre les parties n'arrangeront rien. Ils concluent que cette nouvelle ouverture du Maroc « a permis au Conseil de sécurité de parrainer des négociations visant à résoudre le conflit et en finir avec la crise humanitaire pour des dizaines de milliers de réfugiés retenus dans des camps autour de Tindouf ».
Sans compter que la résolution de ce conflit ouvrirait la voie à une meilleure coopération économique entre les pays du Maghreb, ajoutent les diplomates.
Pour ces derniers, la question du Sahara qui n'aura fait que contribuer à l'instabilité politique et économique en Afrique du Nord. Instabilité entreprise par le Front Polisario, « un mouvement rebelle soutenu par l'Algérie, qui défie la souveraineté historique du Maroc », affirment les cinq ex ambassadeurs.
Nezha Maachi
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