Salut tout le monde .
Je me vois obliger de poster ci-contre ce texte, pour apporter une modeste contribution, pour mettre en exergue les tenants et aboutissants
de nos relations avec nos frères de sang et de cultures,que nous estimons et respectons toujours et a jamais,malgré tous les maux qu'ils nous causent.
Tindouf, où se cantonnent les camps de séquestration de nos concitoyens sahraouis. Le Touat, La Saoura, Tidikelt, aussi. Ce sont des territoires marocains que la puissance coloniale française a annexés et que l'Algérie indépendante a toujours refusé de restituer.
C'est toute la question, jamais résolue, des frontières algéro-marocaines. Cette question a une histoire, d'abord colonialiste, puis bilatérale, entre deux pays indépendants.A l'inverse du système du Protectorat, par définition provisoire, imposé au Maroc, l'Algérie était une colonie ou exactement un territoire Français. La France pensait y rester éternellement, ou pour le moins, plus que les cent trente-deux ans de présence effective. Elle a alors étendu le territoire algérien au détriment du Maroc.
Elle s'est faite à divers circonstances de la colonisation. Elle a pu se faire en ce qui concerne le Maroc, au moment où celui-ci était le plus affaibli. Il l'était, exactement, après la bataille d'Isly, en mai-août 1844. L'issue de la bataille est résolu en une demi-journée. C'est le début de l'affaissement progressif de l'indépendance de l'Empire chérifien. Aujourd'hui, cela semble tellement loin. Mais cette première grande défaite depuis des siècles d'invulnérabilité militaire, nous la devons à nos frères algériens. •
C'est pour avoir prêté aide et assistance, sans limite, à la résistance algérienne menée par l'Emir Abdelkader, que le Maroc, sous le règne de Moulay Abderrahmane, s'est attiré les foudres de la France. L'histoire officielle algérienne a été revue et “corrigée", à partir d'une crise identitaire mal soutenue. La véracité historique, elle, est têtue. Toujours est-il qu'après l'aventure effroyable d'Isly, le Maroc ne pouvait plus que ratifier ce qu'il avait toujours recalé.A commencer par la révision et le traçage, à son détriment, de ses frontières avec “l'Algérie française". Ce fut le traité de Lalla Maghnia, conclu le 18 mars 1945.
. Ce sont les régions qui englobent Hassi Beïda et Bechar, noms de localités où se sont produit les agressions de la guerre des sables, en 1963, et que la mémoire collective marocaine toujours retenus.
C'est cet héritage que l'Algérie juge bon à conserver, en y insérant de nouvelles exigences sur nos provinces sahariennes. Les présidents-gouverneurs algériens, ou plus exactement algérois, dans leur interminable défilé en croissance assidue, de Ahmed Ben Bella à Abdelaziz Bouteflika, en passant par Houari Boumediene, se sont toujours retranchés derrière le principe de “l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation". En termes juridiques, et pour être plus clair, l’ énoncé commun est celle-ci: “Les frontières des états nouveaux doivent être établies d'après les limites des anciennes puissances coloniales auxquelles ces états succèdent".Cette belle formule nous convient parfaitement parce qu'elle ne nous concerne en rien. Evacuons d'abord la RASD, qui n'est pas un état elle-même récemment évacuée, à juste titre pourrait-on dire, par l'Algérie.
Puis, venons-en à la version Algérie Maroc. Contrairement à l'Algérie, dispersée en principautés, puis sous gouvernorat turc pendant plus de quatre siècles, avant d'être un département français durant treize décennies. Le Maroc, lui, n'est pas un état nouveau". Pour être précis, il n'est pas, à la différence de l'Algérie, un état issu de la décolonisation.
A SUIVRE...
Je me vois obliger de poster ci-contre ce texte, pour apporter une modeste contribution, pour mettre en exergue les tenants et aboutissants
de nos relations avec nos frères de sang et de cultures,que nous estimons et respectons toujours et a jamais,malgré tous les maux qu'ils nous causent.
Tindouf, où se cantonnent les camps de séquestration de nos concitoyens sahraouis. Le Touat, La Saoura, Tidikelt, aussi. Ce sont des territoires marocains que la puissance coloniale française a annexés et que l'Algérie indépendante a toujours refusé de restituer.
C'est toute la question, jamais résolue, des frontières algéro-marocaines. Cette question a une histoire, d'abord colonialiste, puis bilatérale, entre deux pays indépendants.A l'inverse du système du Protectorat, par définition provisoire, imposé au Maroc, l'Algérie était une colonie ou exactement un territoire Français. La France pensait y rester éternellement, ou pour le moins, plus que les cent trente-deux ans de présence effective. Elle a alors étendu le territoire algérien au détriment du Maroc.
Elle s'est faite à divers circonstances de la colonisation. Elle a pu se faire en ce qui concerne le Maroc, au moment où celui-ci était le plus affaibli. Il l'était, exactement, après la bataille d'Isly, en mai-août 1844. L'issue de la bataille est résolu en une demi-journée. C'est le début de l'affaissement progressif de l'indépendance de l'Empire chérifien. Aujourd'hui, cela semble tellement loin. Mais cette première grande défaite depuis des siècles d'invulnérabilité militaire, nous la devons à nos frères algériens. •
C'est pour avoir prêté aide et assistance, sans limite, à la résistance algérienne menée par l'Emir Abdelkader, que le Maroc, sous le règne de Moulay Abderrahmane, s'est attiré les foudres de la France. L'histoire officielle algérienne a été revue et “corrigée", à partir d'une crise identitaire mal soutenue. La véracité historique, elle, est têtue. Toujours est-il qu'après l'aventure effroyable d'Isly, le Maroc ne pouvait plus que ratifier ce qu'il avait toujours recalé.A commencer par la révision et le traçage, à son détriment, de ses frontières avec “l'Algérie française". Ce fut le traité de Lalla Maghnia, conclu le 18 mars 1945.
. Ce sont les régions qui englobent Hassi Beïda et Bechar, noms de localités où se sont produit les agressions de la guerre des sables, en 1963, et que la mémoire collective marocaine toujours retenus.
C'est cet héritage que l'Algérie juge bon à conserver, en y insérant de nouvelles exigences sur nos provinces sahariennes. Les présidents-gouverneurs algériens, ou plus exactement algérois, dans leur interminable défilé en croissance assidue, de Ahmed Ben Bella à Abdelaziz Bouteflika, en passant par Houari Boumediene, se sont toujours retranchés derrière le principe de “l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation". En termes juridiques, et pour être plus clair, l’ énoncé commun est celle-ci: “Les frontières des états nouveaux doivent être établies d'après les limites des anciennes puissances coloniales auxquelles ces états succèdent".Cette belle formule nous convient parfaitement parce qu'elle ne nous concerne en rien. Evacuons d'abord la RASD, qui n'est pas un état elle-même récemment évacuée, à juste titre pourrait-on dire, par l'Algérie.
Puis, venons-en à la version Algérie Maroc. Contrairement à l'Algérie, dispersée en principautés, puis sous gouvernorat turc pendant plus de quatre siècles, avant d'être un département français durant treize décennies. Le Maroc, lui, n'est pas un état nouveau". Pour être précis, il n'est pas, à la différence de l'Algérie, un état issu de la décolonisation.
A SUIVRE...