Urgent : le Polisario au bord de la scission suite à la libération annoncée de Mustapha Salma
C’est la mort dans l’âme, et sous le coup de pressions internationales et internes que l’Algérie et le Polisario se sont résolus à annoncer la libération du secrétaire général de la police du Front Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud ce mercredi matin, à travers un communiqué laconique de leur bureau de presse.
Si les conditions dans lesquelles il sera relâché ne sont pas encore connues, Le Polisario a néanmoins affirmé qu’il était en contact « avec des organisations internationales intéressées pour la mise en œuvre de cette décision », faisant probablement référence au Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) avec lequel des tractations seraient en cours selon plusieurs sources proches de la direction du Polisario.
Selon ces mêmes sources, la décision de libérer Mustapha Salma aurait été prise mardi soir, lors d’un dîner houleux réunissant les responsables frontistes et les hauts gradés du Département Renseignement Sécurité (DRS) algérien dépêchés spécialement à Tindouf afin d’examiner la situation.
Plus de la moitié des responsables du Polisario auraient quitté ce dîner suite à un désaccord profond avec la ligne « dure » prônée par Mohammed Abdelaziz et les colonels du DRS.
En effet, face à la montée de la révolte des jeunesses sahraouies dans les camps autour de la question de Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud, une large frange de l’organisation aurait exprimé son inquiétude quant à la possibilité d’une vague massive de départs des Moukhayamates en direction du Maroc, semblable aux évènements de la fin des années 80, qui avaient vu la direction du front Polisario décapitée.
S’accrochant à son fauteuil, Mohammed Abdelaziz a du se résoudre à abandonner la partie, non sans avoir négocié que Ould Sidi Mouloud ne reste pas dans les camps, où il risquerait de devenir le leader d’un mouvement autonomiste de plus en plus important.
Parallèlement, les colonels du DRS sont rentrés précipitamment dans la nuit à Alger pour reporter directement au général de corps d’armée Mohammed « Toufik » Médiène, chef du DRS, lequel s’est concerté avec Abdelaziz Bouteflika afin que l’Algérie puisse garder le contrôle des dirigeants du Polisario « indépendantistes », abandonnant ceux qui veulent rejoindre le Maroc.
Selon plusieurs informations concordantes, plusieurs dirigeants « autonomistes » du Polisario seraient actuellement en Espagne ou en Mauritanie, en attente de rejoindre le Royaume chérifien…http://www.polisario-confidentiel.com/news/1/136-urgent--le-polisario-au-bord-de-la-scission-suite-a-la-liberation-annoncee-de-mustapha-salma.html
C’est la mort dans l’âme, et sous le coup de pressions internationales et internes que l’Algérie et le Polisario se sont résolus à annoncer la libération du secrétaire général de la police du Front Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud ce mercredi matin, à travers un communiqué laconique de leur bureau de presse.
Si les conditions dans lesquelles il sera relâché ne sont pas encore connues, Le Polisario a néanmoins affirmé qu’il était en contact « avec des organisations internationales intéressées pour la mise en œuvre de cette décision », faisant probablement référence au Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) avec lequel des tractations seraient en cours selon plusieurs sources proches de la direction du Polisario.
Selon ces mêmes sources, la décision de libérer Mustapha Salma aurait été prise mardi soir, lors d’un dîner houleux réunissant les responsables frontistes et les hauts gradés du Département Renseignement Sécurité (DRS) algérien dépêchés spécialement à Tindouf afin d’examiner la situation.
Plus de la moitié des responsables du Polisario auraient quitté ce dîner suite à un désaccord profond avec la ligne « dure » prônée par Mohammed Abdelaziz et les colonels du DRS.
En effet, face à la montée de la révolte des jeunesses sahraouies dans les camps autour de la question de Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud, une large frange de l’organisation aurait exprimé son inquiétude quant à la possibilité d’une vague massive de départs des Moukhayamates en direction du Maroc, semblable aux évènements de la fin des années 80, qui avaient vu la direction du front Polisario décapitée.
S’accrochant à son fauteuil, Mohammed Abdelaziz a du se résoudre à abandonner la partie, non sans avoir négocié que Ould Sidi Mouloud ne reste pas dans les camps, où il risquerait de devenir le leader d’un mouvement autonomiste de plus en plus important.
Parallèlement, les colonels du DRS sont rentrés précipitamment dans la nuit à Alger pour reporter directement au général de corps d’armée Mohammed « Toufik » Médiène, chef du DRS, lequel s’est concerté avec Abdelaziz Bouteflika afin que l’Algérie puisse garder le contrôle des dirigeants du Polisario « indépendantistes », abandonnant ceux qui veulent rejoindre le Maroc.
Selon plusieurs informations concordantes, plusieurs dirigeants « autonomistes » du Polisario seraient actuellement en Espagne ou en Mauritanie, en attente de rejoindre le Royaume chérifien…http://www.polisario-confidentiel.com/news/1/136-urgent--le-polisario-au-bord-de-la-scission-suite-a-la-liberation-annoncee-de-mustapha-salma.html