La France n’est pas antisémite !
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Agressions, immigration, expulsions, Proche-Orient. C’est le bloc-notes d’André Dufour.
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Le «petit» pogrom de la rue Petit.Comme d’habitude, les journalistes, comme s’ils pissaient leurs copies sous la dictée des commissaires politiques, ergotent sur le caractère antisémite du lynchage d’un adolescent par une horde de «jeunes» barbares, «français» par le calamiteux droit du sol.
Maîtres ès désinformation, ces journaleux s’efforcent de nous faire croire qu’il s’agirait d’une banale guerre de bandes pour le contrôle d’une cité ou d’un quartier, ou de violences intercommunautaires.
À croire que l’infortuné Rudy H. qui déambulait le jour sacré du Sabbat, seul et sans arme contondante ou autre en plein Paris, constituait à lui seul une bande affrontant une autre bande de «jeunes» d’une communauté différente.
Et voilà ces charognards de la plume fouiller dans le court passé de la victime âgée de 17 ans, qui serait «connu de la police». Que ces journalistes de merde aillent donc voir du côté des R.G, sans parler de la
«Brigade de répression des délits contre la personne» et autres rouages mis en place par l’inquisition du politiquement correct ; ils y découvriront des millions de personnes comme vous et moi qui y sont «connues», à commencer par ces raclures du journalisme, sans être pour autant des criminels, des délinquants ou des personnes suspectes, tout juste, pour ce qui concerne les fabricants et manipulateurs d’opinion, des falsificateurs dont l’immunité est assurée par le corporatisme journalistique peu regardant sur l’éthique.
Le fait même de parler de violences
«intercommunautaires» est une flagrante désinformation. Cela tend à faire croire que la violence vient des deux côtés, ce qui renvoie victimes et agresseurs dos à dos. Cela fait croire que de nombreuses femmes et de nombreux hommes, que leur accoutrement désigne comme musulmans, sont eux aussi régulièrement molestés par des bandes de Juifs casqués d’une kippa et armés de battes et de barres de fer.
Si tel était le cas, ça se saurait. Prompts à désigner comme raciste ce qui n’a rien à y voir, prompts à traîner devant la «Justice» l’infortunée exploitante du Gîte des Vosges pour «offense» à une provocatrice islamiste, le MRAP, survivance du stalinisme et noyauté par l’islamisme, ou la LDH pervertie par l’entrisme trotskiste, n’auraient pas manqué de faire leur charivari, coutumier à ces techniciens de l’agitprop, pour dénoncer la violence islamophobe. La loi n’interdisant pas encore de rêver, il ne reste plus qu’à attendre que ces deux organisations «antiracistes» portent plainte contre les auteurs du «petit» pogrom de la rue Petit.
Il est navrant que de tels actes puissent encore se dérouler en France, pratiquement en toute impunité du fait de la discrimination «positive». Mais s’agit-il vraiment d’antisémitisme ? Non ! La France n’est pas antisémite. Culturellement et à l’exception de quelques tarés isolés, les Français ne sont pas antisémites. C’est même grâce à la solidarité, aux sympathies, au courage et au dévouement de leurs concitoyens français qu’en dépit du zèle antisémite du régime de Vichy, tant de Juifs de France ont pu naguère échapper aux camps d’extermination.
Non ! Il n’est pas français l’antisémitisme auquel les citoyens français sont confrontés ; il est importé dans les baluchons et les couffins d’une immigration anti-sélective et sans restriction que les Français n’ont pas choisie. Mais qui se soucie donc du choix des Français ? Comme pour le Non au traité Constitutionnel Européen, ce sont les technocrates non élus et une poignée d’ apparatchiks des «associations» droits de l’hommistes et «antiracistes» subventionnés par l’Etat qui imposent leur propre choix.
Mais attention : «un train peut en cacher un autre» et l’antisémitisme culturel venu d’ailleurs n’est qu’un volet de la haine que cette «chance pour la France» voue aux Français, à la France, à sa culture, à ses codes, à ses valeurs.
Les hordes afro-musulmanes qui, parfaitement organisées, se ruent sur les rassemblements lycéens, comme on vient encore de le voir au Champs de Mars, pour les molester et les dépouiller et qui les prennent en chasse jusque devant l’église du paisible quartier d’Auteuil, sont les mêmes que les pogromistes de la rue Petit et partagent la même haine de tout ce qui est français. Et on ne peut même pas expulser ces ennemis de la France, puisqu’ils sont Français par la grâce du regroupement familial (Merci Giscard) et du droit du sol. Soit dit en passant, ce Giscard, qui trouvait malin de donner refuge et protection à l’ayatollah Khomeiny pour enquiquiner les Anglais et les Américains, est aussi l’auteur du Traité de Constitution de l’Europe que l’on veut nous faire ingurgiter.
Quand on vous dit que gouverner c’est prévoir….
Auschwitz sur Seine ?C’est à peu près ce que les professionnels des droits de l’homme et de l’agitprop tendent à nous faire croire au sujet de l’internement des étrangers en situation frauduleuse en attendant leur «reconduite» vers leur pays d’origine. On a l’habitude de ces comparaisons qui relèvent de l’enflure langagière.
On l’a déjà expérimenté lors du mouvement de grève des «sans papiers» employés dans des secteurs de notre économie où les fraudes fiscales et diverses sont institutionnalisées, grâce à des faux papiers et la complicité, nullement désintéressée de leurs employeurs. Or que nous sachions, la fraude qui perdure n’a jamais créé un droit. Si nos législateurs, bien timorés, aggravaient de manière dissuasive les infractions liées à l’immigration intruse, si les juges, chargés en principe de réprimer la fraude, sanctionnaient plus sévèrement ses bénéficiaires, à commencer par les employeurs, les logeurs ou ceux qui hébergent les immigrés frauduleux, la pompe à immigration intruse serait désamorcée. Ce qui est aberrant mais révélateur, c’est la réaction (dans toutes les acceptions du terme) des politiciens de gauche alors que l’emploi illégal porte atteinte aux avantages acquis des travailleurs en situation régulière, sachant que les employeurs leur préfèrent les «sans papiers», beaucoup moins exigeants en matière des salaires et plus dociles quant aux conditions et horaires du travail. Alors, n’en déplaise aux agitateurs, la fraude ne crée aucun droit et la loi à laquelle tout citoyen français est tenu de se plier sous peine de sanctions parfois très lourdes, s’applique aussi à ceux qui se trouvent sur notre sol. Si la loi n’est pas bonne, il appartient à l’assemblée législative de la modifier.
Contrairement au sinistre camp de Drancy ou du Vel d’Hiv des sombres années 40, tout interné peut sortir de Vincennes pour peu que sans délai il quitte la France. Alors nous n’avons pas à nous sentir coupables ou honteux de l’incendie de Vincennes. Il faudrait commencer par condamner les incendiaires conformément à la même loi qui punit un incendiaire français et, une fois sa peine purgée, les expulser.
On me balance chaque fois le sort des malheureux juifs chassés naguère d’un pays à l’autre. C’est fou c’est que le Juif peut servir à l’agitprop qui, par ailleurs, prend toujours le parti de ses ennemis. Du temps où on commençait à les persécuter en Allemagne, les Juifs, jusque là citoyens de ce pays, n’avaient aucun pays d’accueil, aucune autre patrie, aucune ambassade ou consulat pour les représenter dans le pays refuge. Autant que nous le sachions, tel n’est pas le cas de nos étrangers intrus. Alors envoyons paître les protestataires et appliquons à ceux qui entravent les décisions de nos tribunaux et l’action de nos autorités toute la rigueur de la loi en la matière.
Paix au Proche-Orient ?Nous sommes en droit d’être fier de notre Président. Il est fortiche. N’a-il pas réussi le tour de force de plaire aux israéliens alors qu’il ne leur demande ni plus ni moins que ce que demandaient jadis Daladier et Chamberlain aux Tchécoslovaques ? Prendre le risque de la paix en renonçant aux territoires Sudètes qui assuraient encore à ce pays une frontière défendable, la paix étant, déjà en 1938, la meilleure des sécurités, d’autant plus que notre pays «garantissait» la sécurité et l’indépendance de ce qui allait subsister de la Tchécoslovaquie.
Alors, s’il croit sincèrement à sa méthode, il pourrait peut être en sa qualité de Président temporaire de l’Europe et selon le principe qu’aucune acquisition territoriale à la faveur d’une guerre n’est légitime, demander aux Polonais de rendre Stettin, Danzig et Breslau aux Allemands après en avoir évacué les colons polonais, et demander aux Russes de rendre Koenigsberg aux Allemands après en avoir évacué les colons russes. Ce serait plus légitime que du côté israélien puisqu’il n’y a jamais eu, au cours de l’Histoire, un Etat palestinien ni une ethnie palestinienne mais un territoire auquel le colonisateur romain, précédant les colonisateurs arabes, francs, ottomans et anglais, a jadis donné ce nom. Et, puisque ce qui est «normal» pour les uns devant l’être pour les autres, les pays du Maghreb et d’Afrique pourraient dans le même élan rapatrier leurs ressortissants implantés en France, ce qui assurerait la paix et la sécurité dans nos villes et banlieues et rendrait aux Français une continuité territoriale viable dont ils sont peu à peu privés.
Mais sans voir si loin, il ne faut pas oublier que les traités ne valent qu’entre «gentlemen», entre personnes qui partagent les mêmes codes, les mêmes valeurs et attribuent aux mots le même sens. Le plan Sarkozy, qui conduirait Israël à «rapatrier» quelque 400 000 résidents juifs de Judée et de Samarie pour revenir aux frontières d’avant 1967 et d’évacuer une partie de sa capitale dans laquelle les Palestiniens installeront leur propre capitale, n’est autre que le plan, même pas retouché, proposé, pour ne pas dire imposé voici quelques années par l’Arabie Saoudite. Sarkozy ne serait-il que le messager de ce royaume éclairé et démocratique dont la fourniture de pétrole nous rend dépendants?
Nous sommes alors en droit de nous demander ce qu’il adviendrait si, ayant perdu quelques avantages stratégiques qui le rendent totalement vulnérable et indéfendable, Israël était attaqué ? Thucydide disait que
«l’épaisseur de la muraille importe moins que la volonté de la défendre». Imagine-t-on alors la France envoyant ses troupes combattre aux côtés d’Israël, notre aviation et nos fusées bombarder le territoire de l’agresseur. Bref, la France a-t-elle les moyens, la capacité et la volonté correspondant à ses promesses ? Il y a toujours lieu de se méfier des promesses qui ne pourront être tenues. Non pas que Sarkozy ne soit pas sincère, au contraire ! Mais ce qu’Israël serait fondé de redouter, ce sont les sincérités successives de notre bien aimé Président de la République.