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L'HUMANISME DE L'ISLAM

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lurchar21
Sidhoum
yaz
yacoub
becharelkhir
9 participants

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51L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Mer 19 Mar - 19:07

becharelkhir

becharelkhir

Tu n'est ni l'un ni l'autre, mais seuleument tu vis de mercenariat de la religion de ton Créateur.

52L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Mer 19 Mar - 19:23

yacoub

yacoub

«Je n’ai aucun espoir en l’islam : quand une idée est corrompue, on ne peut la réformer.»



Interview de Wafa Sultan du 13 novembre 2007

novembre 21, 2007 — John Doe
Née en Syrie, Wafa Sultan s’est installée aux Etats-Unis en 1989. Agée de 48 ans, cette psychologue est une Américaine musulmane aux idées modérées. Elle est devenue célèbre en février 2006 lors de sa participation à un débat sur Al-Jazeera, traduit et diffusé par MEMRI. Elle y décrivait le clash entre « la civilisation et le retard » du monde musulman. Selon Time Magazine (avril 2006), elle est l’une des 100 personnes les plus influentes, dont « le pouvoir, le talent et l’exemple moral transforment le monde ». Elle a accordé une interview à GIN le 13 novembre 2007, à Paris.

Guysen : Qu’entendez-vous par clash entre « la civilisation et le retard », la démocratie et la rationalité, la liberté et l’oppression ?

Wafa Sultan : Le retard signifie vivre au Moyen-âge alors qu’on vit en réalité au XXIe siècle.
Comment expliquez-vous que les gens sont emprisonnés dans cette période ancienne ?
Parce que les gens ont conservé les mentalités du Moyen-âge. Vous ne faîtes pas cela quand vous vivez au XXIe siècle. Il vous faut changer votre système de croyances, votre pensée et vos idées afin de les adapter à votre époque.

Pour vous, ce retard est constitué de la barbarie, du fait que la femme est traitée comme une bête, de l’ignorance massive parmi le monde musulman… Ce sont des conclusions de deux rapports célèbres du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) en 2002 et 2005. Pourquoi le monde musulman est-il dans cette situation grave ?

Choisissez un pays musulman. N’importe lequel. Qu’y observez-vous ? Rien, si ce n’est ce retard, la pauvreté, la dictature, l’ignorance, la maladie… Pourquoi ? Nos vies dans le monde musulman sont le produit des enseignements islamiques, car nos vies sont ce que sont nos croyances. Vous ne pouvez pas améliorer votre vie tant que vous ne voulez pas améliorer vos croyances. Votre situation résulte de vos comportements qui sont liés à vos croyances. Donc, pour changer votre situation, vous devez changer vos comportements, et donc vos croyances.

C’est difficile de changer ses croyances…
C’est difficile, mais ce n’est pas impossible. C’est ce que je veux dire à l’Occident. Je vis depuis 17 ans aux Etats-Unis. J’y ai appris que rien n’est impossible.

Vous pensez que l’islam est une religion et une idéologie…
Bien sûr.

Vous condamnez le lien entre l’islam et la violence, ou plutôt la manière dont certains utilisent l’islam pour tuer…
Je pense que la religion islamique n’a jamais été mal comprise. Je pense que l’islam est le problème, mais personne n’ose dire cette vérité. Personne ne veut analyser précisément les racines profondes du problème. L’islam n’est pas seulement une religion, mais aussi une idéologie politique. Un musulman qui se veut un vrai musulman doit accepter l’islam à la fois comme religion et comme idéologie politique.

Vous citez certaines phrases du Coran qui comparent les juifs et les chrétiens à des animaux…
Bien sûr. On nous a fait un lavage de cerveaux dès le plus jeune âge pour que nous croyions en cela. L’islam est composé du Coran et des hadîths. Il y a un célèbre hadîth – un hadîth est une parole du prophète Mahomet – qui dit : « Le jour [de la résurrection] les arbres et les rochers crieront : « Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le ! »

Vous dîtes qu’aucun juif n’a tué quiconque dans un restaurant allemand. Des Palestiniens ont tué dans des restaurants israéliens…
Seuls les musulmans défendent leur religion, leur enseignement, en tuant, en détruisant les églises et temples, en brûlant les ambassades. Je n’ai jamais entendu dire qu’un juif s’est fait exploser dans un restaurant allemand.

Que proposez-vous ? Adapter le Coran ? Changer le Coran ?
Je n’ai aucun espoir dans l’islam. Mais j’espère en les musulmans car ce sont des êtres humains comme on en rencontre dans toutes les communautés. Il y a parmi eux des personnes bien ; il y en a de mauvaises. La plupart utilisent leur bon sens. Donc nous pouvons changer leurs mentalités. Je n’ai aucun espoir à l’égard de l’islam car quand une idée est corrompue, on ne peut pas la réformer, mais on peut en changer. Il est possible de changer l’esprit qui croyait en cette idée. On peut remplacer cette idée ou ce système de pensée par un meilleur système de pensée. Vous ne pouvez pas réformer une idée corrompue : elle est corrompue. Jetez-la et remplacez-la par une meilleure idée.

Vous sentez-vous musulmane ou athée ?
Je ne pratique pas l’islam. Je n’y crois plus. Je ne suis aucune religion. Je me considère culturellement comme musulmane. Ce n’est pas mon choix d’être ou non musulmane. Je suis née et j’ai été élevée dans la religion musulmane. C’est dans ma peau. Je ne peux pas enlever ma peau.

Quelle est votre position à l’égard des juifs et de l’Etat juif ?
Je crois que les juifs ont le droit de vivre dans leur pays en paix.

Avez-vous rencontré des musulmanes critiques à l’égard de l’islam ou favorables à une réforme de l’islam, Ayaan Hirsi Ali, Irshad Manji, Taslima Nasreen ?
J’ai rencontré la plupart d’entre elles. Chacune d’entre nous a une approche différente du problème. Le monde doit entendre nos voix, quelles que soient nos approches respectives.

Vous êtes née en Syrie. Qu’est-ce qui vous a fait changer ?
Je n’ai pas changé en une nuit. Cela m’a pris beaucoup d’années pour devenir ce que je suis aujourd’hui. Par ma nature, j’aime poser des questions et douter afin d’arriver à une conclusion. Je pose toujours des questions. Je n’accepte pas qu’on m’impose quoi que ce soit. C’est mon caractère, et cela a joué un rôle pour que je devienne ce que je suis maintenant. Etre une femme issue d’un background musulman a joué un rôle. Etre mariée à un homme large d’esprit a joué un rôle. Emigrer d’un pays musulman vers les Etats-Unis et y vivre depuis 17 ans ont joué un rôle.

Que pensez-vous de la controverse sur les dessins danois ?
Je ne suis pas contre eux. Les musulmans ont besoin d’apprendre à écouter les autres, même s’ils n’aiment pas ce qu’on dit d’eux. Il nous faut continuer à critiquer l’islam pour le forcer à être réformé et changé. Je ne sais pas si vous vous souvenez des réactions des musulmans aux propos du pape. Elles étaient moindres que leurs réactions aux dessins. Plus vous agissez, moins les musulmans seront réactifs.

Nous devons être fermes à l’égard des extrémismes, ne pas être lâches, faibles…
Absolument. L’Occident souffre d’un manque de connaissance sur les réalités des mondes arabe et musulman. L’Occident ne pourra jamais gagner cette guerre tant qu’il ne comprendra pas l’esprit, la mentalité musulmane. Vous avez besoin de vous informer sur l’islam, vous forger votre jugement et le confronter à vos questions sur la religion.

Quels sont vos projets ? Allez-vous écrire un livre ?
J’ai écrit un livre qui est entre les mains de l’éditeur. J’espère qu’il paraîtra dans deux à trois mois. Ce n’est pas facile de suivre le processus éditorial. C’est un bon livre. Dans sa première partie, il traite de ma vie personnelle. Dans sa seconde, il présente ce que l’Occident doit savoir sur l’islam. Le lecteur pourra lier ma vie personnelle à ce que je dis sur l’islam.

53L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Mer 19 Mar - 20:08

yaz



celà ma prit beaucoups d année avant de devenire une traitre de ma religion de paix l ISLAM..(propos de WAFA SULTAN)..avec tout l argent que Israel possedent ils on finis quand meme par m acheter pour le biens de tous les sionnistes anti-musulman..la peau combien celà coute ?..là il faut aller lui poser là question à WAFA SULTAN..:arrow: :affraid:

54L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 13:50

yacoub

yacoub

yaz a écrit:celà ma prit beaucoups d année avant de devenire une traitre de ma religion de paix l ISLAM..(propos de WAFA SULTAN)..avec tout l argent que Israel possedent ils on finis quand meme par m acheter pour le biens de tous les sionnistes anti-musulman..la peau combien celà coute ?..là il faut aller lui poser là question à WAFA SULTAN..

Cher Yaz, tu es le seul à croire que l'islam est une religion de paix.
Tu oublies que le sixième pilier de l'islam (l'obligation absente) est le djihad, la guerre sainte.

Toi même tu égorgeras ton frère s'il sort de la religion de la soumission, du sexisme, de la haine des juifs et des chrétiens.

Wafa Sultan, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali ont choisi de se battre contre l'islamofascisme qui a fait trop de dégats sur cette terre.

55L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 14:04

yacoub

yacoub

Interview de Wafa Sultan
Date: 06/30/06 June 2006 à 07:46:03
Sujet: Libre Pensée

Conflit de civilisation ? 2 [01]
L’interview complète de Wafa Sultan qui a été diffusé le 21/2/2006 sur la chaîne arabe Al Jazeera.




Wafa sultan, psychologue syrienne qui a quitté son pays natal la Syrie pour s’installer définitivement aux Etats unis. Elle a vécu la censure depuis de bien longues années de la part des médias arabes, puisque tous ses écrits étaient en arabes, comme elle disais : « J’ai passé 17 ans de ma vie à être chassée de la part des journaux nationaux ici à Los Angeles, je suis arrivée même à les supplier afin qu’ils publient mes articles et j’ai proposer de les payer… mais cela sans résultat vue que ces médias soit ils étaient les alliers de l’Arabie Saoudite, soit payer par Saddam ou par les ambassades syriennes…

Mes articles étaient refusés soit d’une façon assez polie soit par des insultes… cela à durer jusqu’à ce que le frère le professeur Bassem Darwich à décider de créer son site « www.annaqed.com » et il m’y a invité pour que j’y participe et que je dise ce que j’ai à dire avec toute liberté. C’est à partir de ce jour là que j’ai eux les ailes libres dans un ciel sans frontières….. »


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Entre l’Occident, qui représente l’ensemble des religions sur Terre, et l’islam qui ne représente que lui-même, lequel est le plus soucieux de comprendre la nature de ce conflit ?

Il est difficile pour la majorité des occidentaux comme pour la majorité des musulmans de comprendre les différentes facettes de ce conflit. Dans les deux camps, ceux qui considèrent qu’il s’agit d’un conflit de civilisation se trompent : un conflit signifie toujours choc entre deux contraires.

Une civilisation n’entre pas en conflit avec une autre civilisation. Le bien n’entre pas en conflit avec le bien, ni le mal avec le mal.

La bédouinité[02] est seule en conflit avec la civilisation, comme le primitif avec le civilisé, le bien avec le mal. Seuls les contraires s’opposent.

Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est un conflit d’idées, un conflit de mœurs, d’usages et de traditions. Dans ce conflit, une partie représente un concept et l’autre son contraire. Les civilisations rivalisent entre elles, elle n’entrent pas en conflit ; et lorsque leur rivalité devient différend, c’est qu’elles ont perdu le caractère qui en faisait des civilisations.

La rivalité entre la civilisation française et la civilisation américaine est aussi évidente que soleil au milieu du ciel. Au lendemain de la boucherie terroriste du 11 septembre 2001, le journal le Monde a imprimé en première page : « Nous sommes tous des Américains », tandis que la foule musulmane convergeait vers les rues en chantant et en dansant. La civilisation française n’entre pas en conflit avec la civilisation américaine, mais les deux peuvent rivaliser.

Un étudiant studieux rivalise avec un autre étudiant studieux, tandis que le conflit ne peut surgir qu’entre deux étudiants opposés par leur application contrastée.

La rivalité entre deux pôles reflète davantage ce qui les rassemble que ce qui les oppose.
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Le conflit auquel nous assistons aujourd’hui, sur la scène internationale, n’est ni un conflit de civilisation ni un conflit de religion, c’est un conflit entre deux contraires. Un conflit entre deux époques et deux mentalités, l’une se rattachant au Moyen Age et l’autre au XXIe siècle. C’est un conflit entre la répression et la liberté, la dictature et la démocratie, la barbarie et la rationalité, le respect des droits de l’homme et la violation des ces mêmes droits ; un conflit entre ceux qui classent les femmes avec les chiens et les ânes[03], et ceux qui en font un critère de civilisation, de raffinement et de progrès.
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Quels sont les plus aptes à comprendre la nature de ce conflit ?
Est capable de comprendre la nature de ce conflit celui qui a vécu dans les deux univers, celui qui a expérimenté les deux contraires. Quelques heures d’avion suffisent pour vous transporter d’une extrémité à l’autre de ce conflit et de vous permettre d’en comprendre et la nature et les raisons. Ces choses-là demeureront inconnues autant à l’Occidental qu’à l’Arabe qui n’a jamais franchi les frontières de son propre univers.
Je pourrais supposer, ne serait-ce que par goût de paradoxe, que les musulmans émigrés sont à même de comprendre la nature de ce conflit parce que, ayant vécu dans les deux univers, ils savent ce qu’un Occidental ignorant tout de l’islam ne peut constater, tout comme ils savent ce qu’un musulman ignorant tout de l’Occident ne peut constater. Sauf qu’il y a un problème avec la croyance musulmane, laquelle restreint la perception du monde à ses propres critères et, de ce fait, n’autorise guère à voir au-delà des barrières érigées par sa propre représentation.
Un musulman peut passer une grande partie de sa vie en Occident et, le rencontrant, on a du mal à croire qu’il ne s’est pas remis de son Rub-Elkhali[04] : il monte dans les modèles les plus récents des voitures américaines comme s’il montait sur son chameau ; il se nourrit comme s’il razziait, il discute, marche et écrit comme s’il razziait. Sa vie tout entière n’est que razzias. Ce qu’il possède ici-bas est butin et ce qu’il peut donner aux autres est octroi.
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56L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 14:05

yacoub

yacoub

Dans la ville où j’habite, la municipalité a placé devant chaque maison trois conteneurs, un pour recevoir les déchets non récupérables, un autre pour les déchets de jardin et le dernier pour le papier et les emballages recyclables. Le but recherché par ce tri sélectif des déchets ménagers est, naturellement, la protection de l’environnement et la prévention de la pollution.
J’ai été invité à un repas chez une amie musulmane et, à la fin fête, tandis qu’on s’employait à débarrasser la table et à nettoyer, mon amie jetait tous les déchets dans le conteneur réservé aux objets non récupérables. J’ai demandé à Souad - c’est le nom de mon amie - la raison qui la faisait agir ainsi. « Que Dieu les maudisse ! me dit-elle, tu voudrais que je participe à la préservation de leur environnement alors qu’ils sont pour quelque chose dans la pollution du nôtre ? N’as-tu pas entendu parler de l’accroissement du nombre de cancéreux en Jordanie à cause de la guerre du Golfe ? N’as-tu pas entendu parler de nos eaux polluées par les matières radioactives qu’Israël y a déversées ? N’as-tu pas entendu parler des prostituées que les juifs envoient en Egypte pour y propager le sida ? N’as-tu pas entendu… N’as-tu pas entendu… »
« Oui, j’ai entendu parler de tout cela, mais je n’ai jamais entendu parler d’un animal qui, après s’être repu d’avoine, piétine le picotin dont il sait que ses enfants, ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants vont se nourrir. »
Je m’étais rendue en Syrie l’année dernière, accompagnée de mon amie le Dr Leslie Martin. Leslie rangeait soigneusement dans son sac les emballages perdus et les restes de sa collation jusqu’à ce qu’elle soit rentrée à la maison ou, du moins, jusqu’à ce qu’elle tombe sur une poubelle publique - quoique la plupart des rues dans les quartiers que nous visitions ne se différencie en rien des poubelles. Souad ne représente-t-elle pas une civilisation et Leslie une autre ?
La différence de comportement entre Souad et Leslie est un reflet du conflit entre la bédouinité et la civilisation, et non d’un conflit entre une civilisation et une autre.
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Comme d’habitude, d’aucuns protesteraient : « Souad ne représente pas l’islam. Tu dois distinguer entre l’islam et les musulmans ! » A eux, je réponds : « Souad est l’islam et l’islam est Souad. »
Lors de son pèlerinage d’adieu, le prophète Mahomet a déclaré : « Aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion et accompli sur vous mon bienfait ; et j’agrée pour vous l’islam comme religion. »[05] L’attitude de Souad est une illustration de ce bienfait et le résultat indiscutable de ses prescriptions religieuses.
Lisons à Saouad un hadith : « Celui qui, sa vie durant, n’a ni razzié ni parlé de razzia périra dans le groupe des hypocrites. »
Pourquoi un homme fait-il une razzia et pourquoi Mahomet a-t-il razzié ? Quel est le but des razzias ? Personne ne pourra me contredire si je dis que ce but est motivé soit par la quête d’un bienfait, soit par la volonté de nuire à autrui, et plus probablement les deux à la fois.
Au XXIe siècle et précisément aux Etats-Unis, Souad ne peut ni razzier ni même évoquer les razzias. La chose est évacuée de sa conscience ; diluée avec le temps, elle a disparu de son mode pensée. Mais le but de la razzia demeure enfoui dans son inconscient et c’est ce qui la fait lourdement insister pour qu’on se comporte comme elle. Mue par le désir qui gît dans son inconscient, elle cherchera toujours son intérêt en faisant du tort à autrui. Le confort inhérent au monde dans lequel elle vit est un bienfait dont elle profite, tandis que la pollution qu’elle provoque est un tort qu’elle fait à son ennemi.

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L’être humain qui adopte cette culture de razzia est un être dont l’existence est marquée par une tare : il passe sa vie à courir derrière le butin ou à nuire à autrui. La mentalité de razzia est une mentalité pathologique, elle pousse à commettre des prédations et à faire du mal sans pitié. Le musulman est victime de cette mentalité, dont Souad est la preuve évidente. Ce rabaissement tragique, auquel sont réduites les sociétés islamiques, est le résultat inévitable de cette philosophie de razzia et de butin.
Un ami musulman, égyptien et bon connaisseur des affaires égyptiennes, m’a récemment affirmé que les dépôts bancaires à l’étranger de Hosni Moubarak et de ses enfants sont supérieurs à cent vingt milliards de dollars. Je ne suis pas plus experte en techniques bancaires qu’intéressée par les cours de la bourse et la véracité de ce chiffre m’importe peu, mais je suis certaine que les hadiths prophétiques de Mahomet sur les razzias et la prédation sont bien ceux qui ont dénaturé Hosni Moubarak : ce n’est pas lui qui les a mal compris. Ce sont ces mêmes hadiths qui ont dénaturé Souad et non elle qui les aurait mal compris. Et vous voulez avec ça des gouvernants qui ordonnent le bien et pourchassent le mal ?[06]
Enseignez aux gens à gagner leur pain à la sueur de leur front et non à ce qu’ils se le procurent par la prédation ! Apprenez-leur que la razzia est un crime et que la volonté de nuire est une tare ! Echangez la culture de razzia et de prédation contre la culture du travail fructueux et du gain licite !
Souad et Hosni Moubarak sont deux victimes de cette philosophie de razzia et de prédation. Lorsque Souad participe à la pollution de l’environnement en connaissance de cause et selon une démarche préalable, lorsque Moubarak assèche les ressources de son pays pour affamer son peuple en connaissance de cause selon la même démarche préalable, dictée par leur inconscient, chacun d’eux se livre à des prédations et nuit à autrui.
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57L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 14:07

yacoub

yacoub

Le mot est à l’origine de tout. Le mot est l’histoire, le présent et le futur. Nous sommes la portée d’un mot enfanté par le message de Mahomet !
Il est difficile d’imaginer la marque imprimée en chacun de nous par un mot, qu’il soit négatif ou son contraire. L’anarchie que les gens vivent dans n’importe quelle société islamique n’est autre que le fruit de la philosophie islamique !
Observons n’importe quel musulman installé à un poste, en commençant par le chef de l’Etat et en finissant par le chefaillon d’une antenne de police ; évaluons ensuite leur premières actions dès leur installation dans ce poste : « Les proches sont prioritaires dans vos largesses »[07]. Notre musulman se tourne vers les siens et il n’est un membre de la famille, du clan ou de la tribu qu’il ne comble de bienfaits prélevés sur les « possessions de la main droite » ! Il pille ce poste qu’il occupe aidé par son huitième voisin en priorité sur le neuvième, et par ce neuvième en priorité sur le dixième ! Le degré de parenté détermine le volume du butin à répartir et la quantité de nuisances à commettre ; la compétence, le talent et le mérite n’ont aucune valeur pour ce musulman. Et c’est ainsi que le poste tout entier devient la curée rassemblant les fauves de la famille, du clan et de la tribu, selon le degré de parenté.
« Les proches sont prioritaires dans vos largesses » : une philosophie qui ne produit qu’injustice, répression et pauvreté. Elle réduit à néant les relations humaines, consolide l’esprit de clan, aveugle l’individu qui ne considère plus les valeurs humaines qu’à travers le prisme du degré de parenté.
N’y a-t-il pas en Iraq des hommes autrement plus aptes que Oudaï et Qusaï Saddam Hussein pour diriger ? N’y a-t-il pas en Syrie un homme autrement plus apte que Bachar Hafez Al-Assad ? N’y a-t-il pas en Egypte un homme autrement plus apte que Jamel Hosni Moubarak pour administrer le Trésor public de son pays ?
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Supposons un moment que le prophète de l’islam ait exigé, dans ses injonctions, que les nécessiteux soient prioritaires dans vos largesses, ou encore les plus talentueux et les plus doués, serions-nous à ce point discrédités ? Naturellement pas !
Si Saddam Hussein avait été capable de passer outre la philosophie du « hadith prophétique », il aurait distingué parmi la jeunesse iraquienne des plus aptes que ses bourreaux de fils. Si Hafez Al-Assad avait été capable de la même chose, il aurait de la même façon distingué plus doué que cet « adolescent cinglé » qui lui tient lieu de fils. Si Hosni Moubarak avait été tout autant capable de passer outre cette philosophie, il aurait certainement distingué plus méritant que son « déficient » de fils.
Le plus souvent, les êtres humains sont incapables d’aller au-delà des limites déterminées par leur éducation et leur culture.
Pour rendre à chacun ce qui lui est dû, changez cette philosophie d’esprit de clan, placez la raison et l’humanisme au-dessus des liens de sang, répandez parmi les générations montantes une culture fondée sur le principe qui désigne les compétents et les méritants prioritaires sur le parentage. Tordez le cou à l’adage qui dit : Mon frère avec moi contre mon cousin, mon cousin avec moi contre l’étranger. Reformulez-le comme suit : Mon cousin instruit plutôt que mon frère ignare, un étranger savant plutôt que mon frère et mon cousin réunis. Fondez des relations humaines sur la base du savoir et de la bonté, jamais sur les liens de sang et le parentage ! En le faisant, l’histoire changera son cours et vous aurez bâti une civilisation capable de rivaliser avec les civilisations d’aujourd’hui, et non pour entrer en conflit avec elles.
Vous êtes en conflit avec le monde entier parce que ce monde, vu de votre lorgnette, ne s’adapte pas à l’ombrelle des « proches », et parce vos égards sont réservés aux ignares qui sont vos frères et vos cousins !
Si Einstein est votre ennemi c’est parce qu’il est juif alors que Saddam Hussein, qui est de votre sang, est issu de la même matrice qui vous a mis au monde. Ainsi Einstein est demeuré loin de vous tandis que Saddam vous piétine.
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L’Occident considère l’islam comme une religion parmi d’autres et, dans ses relations avec les musulmans, considère ceux-ci sont comme des êtres humains parmi d’autres. Il leur a ouvert ses portes grandes ouvertes et les a accueilli.
De tous les immigrés, les musulmans sont ceux qui bénéficient le plus des organismes sociaux et des droits respectueux de l’être humain. L’on pourrait se demander pourquoi sont-ils les plus nombreux à le faire ?
Réponse : leur évidente animosité contre tout ce qui n’est pas musulman a légitimé à leurs yeux le recours à divers moyens immoraux et illégaux qui permettent de profiter de ces organismes et de ces droits. Un musulman vient-il avec sa famille aux Etats-Unis ? Il y mène avec son épouse une vie conforme à la sounna d’Allah et de son prophète, mais divorce de sa femme selon les lois américaines. La voilà qui se livre au pillage, escroquant les organismes sociaux qui garantissent à la mère et à ses enfants un niveau de vie décent en cas de déficience ou de perte d’emploi. Lui ? Il s’emploie à trouver des moyens faciles pour détourner la loi : il fraude avec les cartes de crédit, les compagnies d’assurances et les banques en se livre lui aussi au pillage. Et lorsqu’il est rattrapé par la loi, il se précipite devant les tribunaux et déclare qu’on veut le faire tomber par racisme anti-islamique !
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58L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 14:09

yacoub

yacoub

Un fait s’est produit voici quelques années dans un Etat de l’Union, dont CAIR[08] s’était emparé pour mettre le pays sens dessus dessous :
Après avoir pique-niqué avec ses enfants dans un parc public non loin de son domicile, une musulmane survoilée abandonnait derrière elle des monticules de déchets. Un habitant du quartier dont la maison donnait sur ce parc l’aborda un jour, poliment, pour lui demander de ramasser les déchets et de les déposer dans la poubelle placée à proximité. Devant le refus qui lui fut opposé au motif qu’il étai inconnu de cette dame, il l’empêcha de quitter l’endroit en attendant que la police fut sur les lieux. En rappliquant, celle-ci ordonna à la dame de ramasser ses déchets sous peine d’amende et de comparution devant la cour. CAIR s’était emparé de l’incident et en fit toute une affaire sous prétexte de racisme anti-musulman : l’Américain aurait empêché cette dame de partir uniquement parce qu’elle est musulmane et voilée !
Naturellement, de nombreux incidents de cet ordre ont eu lieu avant le 11 septembre 2001. Les musulmans en faisaient trop, comme avec le plat à base de farine de pois chiche empli à ras bord le jour anniversaire de la naissance de leur prophète ! Les lois ne sont bonnes que lorsque ça les arrange.
Après le 11 septembre 2001, l’intérêt des occidentaux a redoublé pour l’islam et les musulmans. En fait, ils voulaient savoir quelle a été leur erreur en laissant ces gens se permettre de telles choses, sur leur terre, avec leurs lois et contre leur morale. Leur recherche a donc commencé par cette question : Où est l’erreur ?
Chez les occidentaux et les Américains en particulier, les ventes du coran ont augmenté suite à l’accroissement de leur curiosité pour ce livre. Les musulmans en furent ivres de joie, n’y voyant qu’un indice des progrès de l’islam en Occident. Il est vrai qu’ils n’aiment rien autant que s’élever, dussent-ils se placer au sommet du pal !
J’ai écouté une interview d’un officier militaire américain qui, au milieu des réponses aux questions qu’on lui posait, a déclaré qu’il avait lu le coran deux fois à la suite du 11 septembre. Un journaliste l’interrogea : « Et qu’avez-vous tiré de cette lecture ? » L’officier hocha la tête et répondit : « Notre devoir est de nous protéger. »
En vérité, le but recherché par les Américains était d’améliorer leur connaissance de l’islam et des musulmans, selon le principe qui enjoint de connaître son ennemi. Dans cette quête fébrile de savoir, un dessinateur danois a réuni nombre de données permettant d’exécuter une caricature. Un tel dessin n’est pas venu de rien ! Ajoutez à cette connaissance la liberté d’expression dont les individus jouissent ici…
La liberté d’exprimer son opinion est un droit inaliénable pour l’individu, qui ne s’en laissera pas facilement déposséder. Pour être acquis, ce droit a été payé par l’Occident au prix de nombreuses années de guerres civiles et de flots de sang versé. Un musulman peine à comprendre l’importance de ce droit s’il n’en a jamais usé : la liberté n’a pas de valeur pour celui qui ne l’a pas pratiquée ! Le même musulman peine à comprendre que l’opinion du caricaturiste n’est pas venue de rien, mais des informations que les musulmans lui ont eux-mêmes servies sur un plateau d’argent.
Le terrorisme commis par tels islamistes au vu et au su de tous les musulmans, sans que ceux-ci protestent, a obligé le monde à ne plus distinguer entre celui qui commet un acte terroriste et celui qui le couvre par son silence. Les musulmans sont soit des terroristes, soit complices des terroristes lorsqu’ils les encouragent par leur mutisme. L’Occident ne distingue plus entre les deux catégories : celui qui se tait devant le terrorisme est pareil à celui qui le commet !
Lorsqu’un musulman tranche la tête d’un otage sous les yeux du monde entier en hurlant « Allah akbar ! Allah akbar ! Je témoigne que Mahomet est l’envoyé d’Allah… », il agit avec la bénédiction de l’ensemble des musulmans ; bénédiction que les uns signifient par leur silence et que d’autres justifient. Et c’est ainsi qu’il est devenu évident pour le monde entier que le turban du prophète est une bombe et non une colombe !
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Les « intellectuels » musulmans, en particulier ceux qui vivent en Occident, ont rivalisé de contorsions à la parution de ces caricatures. Ils ont plastronné : « Nous croyons à la liberté d’expression, mais l’exercice de cette liberté ne va pas sans responsabilité. N’est-il pas une ligne rouge qu’il convient de ne pas de franchir ? Le respect des croyances n’est-il pas un droit inscrit dans les droits de l’homme ? » La réponse ? Bien sûr et sans aucun doute !
En vérité, le respect des croyances est une valeur occidentale qui n’a rien à voir avec l’islam et les musulmans. Et là, une autre question se pose d’elle-même : Comment se fait-il que ces « intellectuels » appliquent de manière sélective cette valeur, selon qu’il s’agit de leurs coreligionnaires ou d’un artiste ? Que disent ces « intellectuels » quand un autre musulman, sur ordre d’autorités politique et religieuse, hurle dans un haut-parleur placé sur la porte d’une église qui vit naître le fondateur du christianisme : « Ont menti ceux qui disent que Dieu est Jésus fils de Marie » ? Quel respect montrent-ils à ceux qu’ils atteignent dans leur religion ?
Pourquoi les musulmans n’éprouvent-ils jamais rien de ce que les juifs et les chrétiens éprouvent quand, cinq fois par jour, ils les insultent en les désignant par « objets de l’ire [divine] et égarés » ! ( Quand les musulmans vont-ils enfin comprendre que la liberté de croire et le respect qui leur est dû sont comme une voie à double sens : lorsqu’on s’y engage dans une direction ont doit faire attention à ne pas heurter celui qui vient d’en face ?)
Lorsqu’on demande aux autres de respecter sa propre religion, il faudra pareillement respecter la leur. Lorsqu’on compare son propre comportement à celui des autres, il faudra employer la même échelle de mesure.
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De même qu’il s’est dressé contre les caricatures danoises en les dénonçant, CAIR doit dénoncer la jurisprudence islamique qui oblige les Gens du Livre à payez le capitation « après s’être humiliés ».[09] Si CAIR peut trouver quelque raison pour justifier l’obligation de payer cette taxe, il n’en a aucune pour justifier l’obligation faite aux Gens du Livre de s’en acquitter après s’être humiliés !
Les membres de CAIR, qui vivent tous aux Etats-Unis, savent parfaitement que payer des impôts est un devoir pour l’ensemble des communautés composant le peuple, sans distinction entre chrétiens et non chrétiens. Un citoyen qui paie ses impôts le fait parce qu’il se sent responsable envers son pays et non pour se sentir humilié.
Quand le musulman occidental va-t-il prendre conscience de la nature du conflit entre sa religion et le milieu dans lequel il vit ? S’emploierait-il alors à en atténuer l'intensité ?
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Ainsi, il n’y a pas de conflit entre les musulmans et l’Occident, mais un conflit entre la bédouinité et la civilisation.
C’est un conflit entre deux manières de respecter les religions et les croyances : l’une classe les êtres en croyants et infidèles, l’autre réunit les êtres sous le même drapeau de l’humanisme, sans distinction. C’est un conflit entre deux manières de s’acquitter des impôts : l’une impose le non-musulman en l’obligeant à payer des taxes après s’être humilié, l’autre oblige les citoyens à s’en acquitter avec politesse et courtoisie ! C’est un conflit entre deux prophètes : un prophète pacifique dont la main n’a jamais porté de glaive et qui n’a jamais razzié, et un autre prophète dont la biographie n’est rien d’autre qu’une succession de razzias, de butins et de femmes.
Le drapeau saoudien est marqué d’un sabre placé sous la profession de foi islamique, tandis que le drapeau américain marque cinquante étoiles symbolisant cinquante États, sans distinction entre les citoyens de ces États, lesquels s’y déplacent comme on circule entre sa chambre à coucher et la salle de bains ! La différence entre ces deux drapeaux indique quelle religion, quelles valeurs et quelles coutumes et traditions sont celles de L’Arabie saoudite et quelles sont celles des États-unis ; le premier symbolise le sabre et le meurtre, le second l’unité et la concorde.
Il est impossible qu’un drapeau marqué d’un sabre et porteur d’un slogan religieux soit un symbole de civilisation. En revanche, un drapeau porteur d’un symbole d’union pour les citoyens, quelle que soit leur différence de religion, d’origine et d’opinion, est un drapeau qui symbolise la civilisation elle-même !
Le conflit entre l’Occident et l’Orient est un conflit entre la civilisation d’une part et la bédouinité d’autre part. C’est un conflit entre des concepts, des valeurs, des coutumes et des traditions, et non un conflit de civilisations !
Wafa Sultan, le 5 juin 2006

[01] Suite à la fracassante interview donnée sur la chaîne Aljazira, le 21 février 2006, lors d’un débat autour du choc des civilisations selon Samuel Huntington, l’auteur a fait paraître, dans le site Annaqed, une série d’articles dont on trouvera ici traduction du deuxième.
[02] Bédouinité, état ordinaire des bédouins ; primitivité en langue arabe, bàdia = lieu du commencement.
[03] Allusion au hadith qui dit que la prière ne saurait être agréée par Allah si elle était perturbée par le passage d’une femme, d’un chien ou d’un âne.
[04] Le grand désert au S-SE de la péninsule arabique.
[05] Coran, 5:3.
[06] Référence ironique à une injonction coranique (3:104, 3:110).
[07] Référence à une injonction coranique réitérée (2:83, 2:177, 2:180, 2:215, 4:8, 4:36, 8:41, 16:90, 24:22, 69:5) ainsi qu’à des hadiths, où il est dit que les proches sont prioritaires, notamment lors de la répartition du butin.
[08] CAIR, Council on Américan Islamic Relations, sorte de UOIF à l’échelle américaine et avec des moyens américains.
( Coran, 1:7. Référence aux cinq prières quotidiennes, pendant lesquelles la sourate 1 est récitée.
[09] Coran, 9:29.



Dernière édition par yacoub le Jeu 20 Mar - 16:41, édité 1 fois

59L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 16:03

yaz



yacoub a écrit:
yaz a écrit:celà ma prit beaucoups d année avant de devenire une traitre de ma religion de paix l ISLAM..(propos de WAFA SULTAN)..avec tout l argent que Israel possedent ils on finis quand meme par m acheter pour le biens de tous les sionnistes anti-musulman..la peau combien celà coute ?..là il faut aller lui poser là question à WAFA SULTAN..

Cher Yaz, tu es le seul à croire que l'islam est une religion de paix.
Tu oublies que le sixième pilier de l'islam (l'obligation absente) est le djihad, la guerre sainte.

Toi même tu égorgeras ton frère s'il sort de la religion de la soumission, du sexisme, de la haine des juifs et des chrétiens.

Wafa Sultan, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali ont choisi de se battre contre l'islamofascisme qui a fait trop de dégats sur cette terre.
tu peut toujours corriger ta grand mire là française yacoub l islamophobe et tu verras que le resultat sera toujours le meme..tu es un vendus comme les harkis et qui eux aussi de leurs temps , croyais etre plus français que les Français comme toi..je t utilise toujours à mon bon escient troue duc d islamophobe et ne crois surtout pas que tu me froisse un seul sourcil avec tes corrections..car quand le moment que je choisirais , tu seras liquidé de ce blog..à moins que l Admin de ce blog Marocains d Algerie , t utilisent lui aussi pour ?..:arrow:

60L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 16:40

yacoub

yacoub

L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 06.03.16.SultanEnlight-X

61L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Jeu 20 Mar - 17:41

yaz



yacoub a écrit:L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 06.03.16.SultanEnlight-X
pchitt comme dirais l ancien president français Jacque Chirac.!!..quand je voudrais tu seras liquidé troue duc d islamophobe..un Algerien ,et un vrais musulman comme ces voisins Marocains ou Marocains d Algerie...:arrow:

62L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Ven 21 Mar - 16:10

yacoub

yacoub

yaz a écrit:pchitt comme dirais l ancien president français Jacque Chirac.!!..quand je voudrais tu seras liquidé troue duc d islamophobe..un Algerien ,et un vrais musulman comme ces voisins Marocains ou Marocains d Algerie...

Cher Yaz, je te donne les témoignages des femmes musulmanes
intelligentes qui crient leurs détresse face à cette barbarie qu'est l'islam
et toi au lieu de réflechir, de penser tu m'insultes vulgairement. :twisted:

Tu penses que je suis un sioniste, un communiste, un démon humain, un idôlatre et tu n'as qu'une envie m'egorger islamiquement. :twisted:

Avec cela tu dis que l'islam est une religion de paix.:lol: :lol: :lol:

Depuis 14 siècles, la paix de l'islam s'est construite sur des montagnes de
cadavres.
Au détriment des femmes qui à cause de la jalousie du "prophète" a été enfermé, cloitrée, égorgée, lapidée.

63L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Ven 21 Mar - 16:13

yacoub

yacoub

L'islam et les femmes

Dr. Younus Shaikh

Le docteur Younus Shaikh, rationaliste Pakistanais et fondateur des "Lumières", organisation rationaliste du Pakistan, et qui y fut condamné à mort pour blasphème, écrit sur l'Islam et les femmes.

L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Y_shaikh
Dr. Younus Shaikh

Avant l'avènement de l'Islam, les femmes arabes païennes bénéficiaient d'un statut respectable dans la société. Nombre d'entre elles, notamment Khadija, la première femme du prophète de l'Islam, avaient le droit de faire des affaires et de choisir et répudier leurs maris de façon matrilinéaire. Elles prenaient part à la plupart des activités guerrières et pacifiques, notamment le culte public. Dans le paganisme arabe d'orientation féminine, les déesses avaient un statut spécial. A la Mecque, la déesse Al-Uzza, à Taif la déesse Al-Lat et à Médine la déesse Manat étaient les divinités les plus populaires, et leurs statues étaient les plus vénérées, tandis que la statue du sévère Allah était presque négligée.

La poésie arabe païenne se souciait surtout de la beauté et de la grâce de leurs femmes, et de la gloire de leurs valeurs tribales dans la paix et dans la guerre. Et ce n'était que dans une tribu prédatrice de la Mecque qu'avait cours la cruelle coutume d'enterrer les filles vivantes. Il était très inhabituel pour un homme de la société arabe préislamique d'avoir plus d'une femme dans sa maison ; et il est presque certain que la polygamie fut introduite et encouragée par le prophète après la révélation de l'Islam. Les femmes devaient produire le plus possible de petits musulmans. Cela finit par résulter en la dégradation du statut de la femme mariée dans la société islamique. Alors que la coutume arabe préislamique permettait de nombreuses formes moins rigides de mariage selon la tradition matrilinéaire et matrilocale, ce qui donnait aux femmes liberté et indépendance en tant qu'êtres humains à part entière, les règles artificielles du nikah islamique réduisirent le mariage à un simple esclavage sexuel et social.

Le prophète de l'Islam, avant sa période prophétique, s'était opposé à l'enterrement des filles nouvelles-nées vivantes ; il était désireux de travailler pour une femme et content d'épouser une femme divorcée. L'Islam primitif a perpétué la plupart des traditions tribales préislamiques ; il n'y avait pas de hijabs ni de voiles pour les femmes de Médine ; et plus tard seules les neuf femmes du prophète avaient vu leurs relations sociales restreintes car leur maison étaient constamment remplie de visiteurs. Pourtant, les esclaves sexuelles du prophètes ne connaissaient pas de telles restrictions.

En fait, le voile semi-transparent couvrant la moitié de la face (hijab) était une très ancienne coutume trouvant son origine dans les temps assyriens, un symbole de statut et une marque de distinction sociale pour les femmes libres. Les femmes arabes païennes préislamiques des villes portaient souvent cet élégant voile semi-transparent, mais ce n'était jamais le cas des femmes tribales.

Plus tard, l'Islam ajouta des consignes pour "la préservation de la pudeur des femmes" - telles que baisser le regard en public, cacher les seins et les bijoux etc. Pourtant, ces restrictions furent plus tard étendues par les disciples du prophète, bien au-delà des intentions originelles exprimées dans le Coran, et demeurèrent par la suite une caractéristique plus ou moins permanente de la vie musulmane.

Pourtant, par la suite, le sentiment d'insécurité de l'Islam primitif a fait graduellement augmenter l'exclusion des femmes, et 100 ans plus tard sous le règne du calife abbasside Haroun ur Rashid, les femmes étaient devenues de simples objets sexuels et des machines à procréer. En tant que femmes mariées, elles étaient simplement des domestiques - de simples appendices sociaux de l'homme. De plus, en tant qu'esclaves sexuelles, les femmes étaient librement achetées et vendues sur des marchés publics et prêtées, louées ou offertes en cadeaux à des amis. Le prophète lui-même avait accordé des esclaves sexuelles à ses favoris. Il n'y avait pas de limite au nombre d'esclaves qu'un homme pouvait posséder ; par exemple, l'un des compagnons du prophète nommé Hazrat Zubair Ibn ul Arvan avait 1000 esclaves hommes et 1000 femmes esclaves sexuelles. L'Islam considérait la femme comme le champ labouré par l'homme où il répandait sa semence.

Le prophète lui-même a prit part ou a dirigé environ 100 guerres, raids ou attaques pour s'emparer de butins. Après lui, ses disciples ont continué l'offensive. Les farouches bédouins tribaux islamisés, avec des siècles d'expérience de luttes tribales cruelles et sans merci, se révélèrent d'excellentes troupes de choc pour l'Islam. Après l'Irak, la Syrie tomba devant l'empire islamique en l'an 634. Malgré les redditions, de grands massacres ont eu lieu à de nombreux endroits ; des milliers d'hommes furent massacrés et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Des monastères furent pillés, les moines et villageois massacrés et les religieuses violées. Après la conquête de l'Egypte, beaucoup de ses villes furent passées par le fil de l'épée et toute leur population anéantie. De grands massacres eurent également lieu à Chypre et en Afrique du Nord. La province romaine de l'Irak, la province syrienne de l'Iran, et l'Iran conquis ont apporté des centaines de milliers d'hommes esclaves et d'esclaves sexuelles. C'étaient les vastes terres fertiles de ce que furent des pays puissants et civilisés où les femmes étaient tenues en haute estime, par exemple l'Irak manichéen, l'Egypte pharaonique et les civilisations nord-africaines.

Comme elles l'ont fait en Egypte et en Irak, partout où les armées bédouines islamiques sont allées, elles ont détruit la culture des civilisations locales, imposé leur vision islamique médiévale et tribale en assassinant sans merci les hommes et en dégradant les femmes dans un esclavage sexuel perpétuel. En bref, les bédouins tribaux et barbares islamiques ont traité les civilisations avoisinantes de la même façon que les barbares Romains ont traité les Grecs anciens hautement civilisés. Pendant ce temps-là, les bédouins islamiques ont continué de piller et d'enlever les femmes européennes pour les marchés aux esclaves islamiques pendant tous ces siècles islamiques. La conquête de la Syrie a entraîné la conversion de milliers de prêtres chrétiens à l'Islam, lesquels ont changé de religion mais pas de profession : ils sont devenus de sévères mollah islamiques anti-féminins et ils ont non seulement continué à pratiquer leurs rituels et magie religieux mais ont également perpétué sous l'Islam une vision médiévale essentiellement chrétienne.

En résumé, de par ces conquêtes, destructions et instauration du médiévalisme tribal islamique, les sociétés soumises à l'empire islamique allèrent plus loin que toutes les autres dans leur exclusion totale des femmes du pouvoir politique et de l'influence sociale. La législation islamique est allée bien au-delà de tout ce que le prophète avait rêvé à l'origine dans sa religiosité tribale en volant aux femmes leur place légitime dans la société et leur droit à l'héritage. Alors qu'à l'origine le Coran accordait aux femmes le droit à l'héritage, les mollahs islamiques ont inventé l'institution légale du Waqf - la base religieuse de l'exclusion des filles et de leurs descendants de l'héritage. Bien que le Coran accorde aux femmes le droit à l'héritage, elles continuent à être des mineures ; elles ne sont généralement pas éduquées et ont besoin d'un gardien dans la personne de leur père, de leur mari ou de leur fils. Le statut de la femme en Islam est théoriquement porté aux nues, mais est en pratique totalement déplorable.

Le nombre croissant de harems (lieu de résidence des esclaves sexuelles), finalement devenu une institution sous le calife Al-Walid II, a mis en lumière la dégradation inévitable de la condition féminine sous l'Islam. Haroun ur Rashid, le calife (dirigeant), avait 2000 femmes esclaves sexuelles, le calife Mutwakkal avait 4000 femmes esclaves sexuelles ; et chaque mollah, officier ou soldat de l'état islamique avait plusieurs hommes esclaves et femmes esclaves sexuelles appartenant à la civilisation conquise. Comme elles n'étaient pas autorisées à s'instruire, acquérir de l'expérience ou penser par elles-mêmes, il n'est pas étonnant qu'il n'y ait que très peu de femmes exceptionnelles en 1400 ans d'histoire islamique; et celles qui par chance ou par la force des anciennes coutumes préislamiques sont sorties du rang, ou ont fréquenté les allées du pouvoir, ont été tôt ou tard éliminées sur les ordres de quelque pieux mollah islamique. De fait, l'anti-féminisme violent de l'Islam a été aussi néfaste que les bûchers du Christianisme qui ont tué des centaines de milliers de femmes en Europe aux 15ème, 16ème et 17ème siècles. Les instruments de la haine contre les femmes de l'empire islamique, les mollahs et les califes, ont continué à encourager la dégradation des femmes sous le rigide et sordide code légal islamique de la Charia, le dernier sceau de la sujétion complète de l'élément féminin. L'histoire moderne de l'Islam est simplement une perpétuation du médiévalisme tribal islamique, seules la technologie, la phraséologie et la façade sont modernes.

64L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Ven 21 Mar - 16:14

yacoub

yacoub

Le sous continent indien a souffert de l'humiliation et de la destruction sous l'islam de la même manière que l'Afrique. Le général Mohammad Bin Qasim a décimé de grandes civilisations bouddhistes et hindoues. Agissant sous les ordres d'un représentant du Calife islamique, le gouverneur Hijaj Bin Yousaf (qui était un ennemi mortel de la famille de Hazrat Ali et Hazrat Hussein dont quelques membres avaient pris refuge auprès du monarque bouddhiste Raja Dahir dans la région de Sindh), Mohammad Bin Qasim a conquis le royaume en 712. Ses pillards ont détruit des temples, fracassé des statues, pillé des palais et tué des milliers de personnes. Son armée islamique a mis trois jours pour massacrer les habitants de Debal et les femmes et les enfants ont été réduits à l'esclavage. Ensuite, il a gracié beaucoup de prisonniers et a essayé d'établir un système juste ce qui a enragé le gouverneur très musulman et meurtrier Hijaj Bin Yousaf; Qasim retourna donc à la barbarie islamique et massacra entre 6 et 16 milliers de personnes à Brahiminabad, les femmes et les enfants ayant été envoyés en Arabie sur les marchés d'esclaves.

Ceci fut le début de la destruction de l'ancienne civilisation indienne et le commencement de l'islam moyenâgeux et obscurantiste en Inde. Le 11e siècle fut le témoin d'un autre meurtrier et pillard musulman, le sultan Mahmud Ghaznavi, un agent du Calife musulman, qui ruina complètement la grande civilisation indienne et pilla la plupart de ses richesses. Cinquante mille hindous ont été massacrés dans une de ses attaques à Somnath; il a envahi l'Inde plus de 17 fois. Des milliers d'hindous, hommes et femmes, ont été envoyés sur les marchés d'esclaves dans l'Afghanistan musulman. Les filles très éduquées et cultivées de la noblesse hindoue ont été vendues aux afghans illettrés, incultes et barbares pour l'équivalent d'un dollar chacune. Alors que chaque musulman afghan avait quatre femmes, il restait encore des femmes de telle façon que les infâmes mollah ont répondu avec une traduction ingénieuse du Coran qui déclarait qu'Allah permettait à chaque musulman d'avoir jusqu'à 18 femmes avec un nombre illimité de concubines. Ensuite ce sont les nouveaux instruments de l'armée du calife qui sont arrivés, les Turcs et les Moghols; ils ont décimé Delhi et ont transformé l'Inde tout entière en un gigantesque camp d'esclaves. Le sultan Firoze Shah Tughlaq, un turc musulman, avait 100 000 hommes esclaves et des milliers de femmes esclaves sexuelles dans son harem; le pieux empereur moghol musulman Shahjehan avait 15 000 femmes esclaves sexuels et concubines pour son harem personnel. En vérité, les envahisseurs et souverains turcs ont fait la même chose en Inde qu'en Arménie, l'ensemble des peuples ont été exterminés (cependant il faut reconnaître les mérites de l'empereur moghol, agnostique et laïque d'esprit, Akbar le Grand qui refusa le titre de Roi des musulmans et préféra être appelé "l'ombre de Dieu" car son Dieu, comme il l'affirmait en accord avec la mentalité et le langage de l'époque, est la divinité et le protecteur de tous les hindous, musulmans et autres êtres humains et créatures similaires. Il a abandonné sa foi dans l'islam et a exercé son génie dans la création d'une religion pluraliste comprenant des traditions des religions et idéologies principales de l'Inde. Il a même invité les Jésuites de Goa à ses discussions sur les idéologies dans son palais mais n'a pas pu gober leur mythe enfantin de Jésus fils de Dieu).

L'empire islamique médiéval du califat turc d'Osman disparut après la défaite de l'Axe lors de la première guerre mondiale avec l'arrivée du héros laïque Moustafa Kemal Pasha. Cependant, il s'est vite métamorphosé dans l'empire spirituel d'Arabie Saoudite. Il faut noter que pendant que le très chrétien empire britannique nécessitait des armées en activité pour contrôler ses colonies, la théocratie saoudienne reposait sur les armées des mollahs et imams qui officiaient dans les mosquées pour contrôler les esprits, un contrôle social, culturel et spirituel. Il est vrai que l'islam a démantelé les anciennes tribus arabes ainsi que certains de ses tabous et traditions; cependant il a créé une nouvelle tribu au nom de l'islam avec son prophète comme chef entouré de sa famille et de sa tribu - les Hashmis et les Quresh acquérant un statut élevé et sacré-, c'est-à-dire le remplacement de l'ancienne tribu médiévale par une nouvelle qui était théocratique. Mais les anciens rites païens ont perduré ainsi que les tabous et les traditions. Les liens tribaux du sang ont été remplacés par des alliances religieuses. Au niveau intellectuel, l'islam est simplement la continuation de la Jahiliya (ignorance) parée des habits de l'islam : la Jahilia islamique (l'ignorance musulmane médiévale). L'islam moderne est, en vérité, une simple continuation de l'ignorance médiévale des tribus et de leur arriération mentale.

Depuis la découverte du pétrole saoudien, les pétrodollars ont commencé à soutenir les mouvements extrémistes musulmans dans le monde entier et continuent à le faire. Les pétrodollars saoudiens ont créé des milliers de centres islamiques pour assurer un contrôle social et politique ainsi que pour une propagande mondiale; dans les dernières années 1000 mosquées ont été construites aux USA. Le lavage de cerveau par l'islam et la propagande politique continuent dans ces mosquées et madrassas, les écoles religieuses, de même que dans les journaux, magazines, radios et télévisions musulmans. Tous les types d'actions terroristes et de fondamentalisme proviennent de l'Arabie Saoudite, le centre du Mal et épicentre de l'islamisme. Pour les saoudiens, la soumission à Allah est une obligation pour tous les êtres humains. Ceux qui refusent leur soumission à Allah ou dont la vision de l'islam diffère de celle des saoudiens sont appelés le Parti de Satan et doivent être éliminés par les saoudiens ou leurs acolytes ayant subi un lavage de cerveau appelés le Parti d'Allah. L'Arabie Saoudite est en fait le pire exemple de l'islam moyenâgeux et de son arriération mentale et sociale. L'esclavage a été légal en Arabie Saoudite jusque dans les années 1960. Néanmoins, il continue sous un nouveau nom : les domestiques femmes étrangères qui sont la propriété privée des bédouins barbares. Les pétrodollars saoudiens continuent à soutenir les mollahs extrémistes et fondamentalistes et à conduire les Etats islamiques dans la barbarie de la Sharia; les saoudiens continuent de répandre le terrorisme des mollahs ainsi que le totalitarisme théocratique dans le monde entier.

L'Iran, une colonie spirituelle musulmane, est le parrain du terrorisme chiite (les sunnites saoudiens sont une secte musulmane comme les catholiques, les chiites sont comme les protestants). Ce gouvernement à la solde d'Allah en Iran est actuellement le gouvernement le plus dangereux. Torture, meurtre et absolutisme musulmans, une combinaison islamique du nazisme d'Hitler, du communisme de Staline et du fascime de Mussolini. Il y a eu 5195 exécutions politiques et religieuses dans la seule année 1983 ! Il y a quelques années une loi est passée au Parlement iranien disant qu'en accord avec la tradition du prophète le mariage est autorisé avec des filles de 9 ans ! Les droits humains ne sont pas acceptés en Iran où, selon la radio anglophone Radio Iran, l'esprit de l'imam Khomeni plane pour toujours au-dessus du pays. Des femmes ont été pendues sur la suspicion de délits sexuels. Des femmes vierges ont même été envoyées à la potence mais elles l'ont été après avoir été violées car l'islam iranien n'autorise pas la pendaison des vierges. L'Iran a utilisé son argent issu du pétrole dans l'intérêt des révolutions islamiques observées dans le monde entier et continue à le faire.

L'Algérie est connue pour sa guerre civile et ses horreurs islamiques. L'absolutisme et le totalitarisme musulmans ont été imposés par les armes et les meurtres dans l'intérêt de l'islam. Dans un pays musulman les hommes sont habituellement tués au nom de leurs délits politico-religieux alors que les femmes sont tuées pour le simple délit d'être des femmes. Des milliers de femmes ont été violées et plus de 500 ont été tuées dans la seule année 1993. Des femmes ont été tuées pour ne pas avoir porté le voile ou pour avoir refusé de le porter quand c'était imposé, pour avoir refusé de contracter un mariage à l'iranienne, pour avoir refusé de se marier avec des hommes étrangers, et pour travailler ou vivre seule. L'âge des victimes allait de 9 à 69 ans. Les femmes sont souvent violées et torturées avant d'être tuées. Des milliers se sont trouvées emprisonnées dans des camps islamiques sans raison légitime. Il faut remarquer que les femmes avaient un statut respectable avant la conquête de l'Algérie par l'islam.

Les Egyptiens, héritiers des grandes civilisations pharaoniques et alexandrines, ont continué à souffrir sous ce mal chronique qu'est l'Islam. Connue pour les épreuves du hijab et de la mutilation génitale des femmes, l'Egypte est également un centre de prostitution enfantine pour les riches bédouins saoudiens islamiques. En Egypte, quatre femmes sur cinq doivent porter une sorte de hijab. La mutilation sexuelle des femmes est chose très courante ; jusqu'à 73% au Caire et 95% dans les zones rurales. En 1995, un shaikh (dignitaire religieux) de l'université d'Al-Azhar au Caire a émis une fatwa (un décret religieux) qui, paraît-il, présente la procédure de mutilation génitale féminine comme une "pratique louable qui honore les femmes" et déclare qu'il s'agit d'un devoir religieux aussi important que de prier Allah.

Le Soudan a une longue histoire de conquête islamique et de répression. Le totalitarisme et la barbarie islamiques se poursuivent de nos jours. Récemment, le Soudan a subi la brutalité du fascisme islamique du général Numeri, soutenu par l'Arabie Saoudite. En 1992 un décret religieux (fatwa) fut émis, lequel justifiait l'assaut militaire contre les non-musulmans. La barbarie et le génocide islamiques continuent de nos jours au Darfour.

L'armée de l'Indonésie islamique a assassiné en masse 200 000 personnes non-musulmanes au Timor Oriental avant que celui-ci ne devienne indépendant. Le pays est connu pour son extrême religiosité, la corruption, des problèmes ethno-religieux et l'extrémisme islamique.

Le Pakistan, un laboratoire expérimental de l'Islam, s'est transformé en horreur. Malgré les centaines de milliers de viols, enlèvements et meurtres commis sous les yeux attentifs de la très chrétienne administration du Saint Empire Romain Britannique lors de la division religieuse du sous-continent indien en 1947, alors qu'un demi million de personnes ont été contraintes d'émigrer, le Pakistan n'a jamais fait de progrès sensible vers la civilisation. Le Pakistan est une plaque tournante du fondamentalisme islamique, de l'extrémisme et du terrorisme. La très islamique armée du Pakistan a envahi sa province du Pakistan Oriental en 1971, tuant des centaines de milliers de musulmans et non-musulmans bengalais et violant un demi million de femmes âgées de 9 à 69 ans, dans une tentative de créer une race métisse pakistano-bengalaise qui serait loyale à l'islam et au Pakistan. En 1974 l'armée du Pakistan a envahi sa province du Balûchistân, causant des calamités similaires. En 1980 le général islamiste Zia ul Haq a introduit de nouvelles mesures d'islamisation sous la pression saoudienne, en introduisant la médiévale et tribale Shariah islamique. Accompagnée de prières publiques obligatoires, il y avait des lois islamiques brutales couvrant des actes sexuels très naturels et le blasphème présumé : la répressive Ordonnance Hudood et les tristement célèbres lois sur le blasphème. Des milliers de femmes innocentes continuent à souffrir du fait de ces lois, et d'autres lois islamiques fascistes, pour de simples allégations. Des femmes violées ont été envoyées à la potence pour le crime d'avoir été violées (La Charria islamique est le seul système de lois qui punisse les victimes). L'état du Pakistan s'est montré un instrument sinistre et complaisant du fascisme et du terrorisme des maléfiques mollahs islamiques. Le Pakistan a créé les détestés Talibans Afghans et bien d'autres organisations de même type en Afghanistan. Des organisations similaires continuent de prospérer au Pakistan et essayent de créer un état islamique totalitaire et fasciste. Malgré les rodomontades sur un supposé combat contre le terrorisme islamique, le mal continue à prospérer. Le Pakistan est sans aucun doute une source d'approvisionnement majeure pour le terrorisme irakien. Le trafic de drogue illicite persiste avec la bénédiction des mollahs islamiques et du ISI (le service de renseignement militaire islamique). Il y a des centres de prostitution dans chaque cité islamique du Pakistan où des femmes kidnappées et non-musulmanes sont contraintes de souffrir. Les intellectuels laïques, libéraux et rationalistes continuent à souffrir au Pakistan de la même façon que les victimes de la tristement célèbre inquisition chrétienne de l'Europe médiévale. Alors que les églises chrétiennes brûlaient les hérétiques, les mollahs islamiques les font inculper pour blasphème.

La vigilance éternelle est le prix de la civilisation.

65L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Ven 21 Mar - 16:15

yacoub

yacoub

III

Alors que le fondamentalisme, la superstition, l'ignorance, l'absence des droits humains, les mutilations sexuelles féminines, la séquestration forcée des femmes dans leurs maisons et leurs hijabs, l'extrémisme religieux, le fondamentalisme, les attentats suicides et le terrorisme islamique continuent d'être les signes distinctifs des états islamiques et des sociétés sous l'influence de l'empire islamique spirituel saoudien ou de la zone d'influence chiite de l'Iran et de ses pétrodollars chiites, il est grand temps pour le monde civilisé de s'éveiller de son engourdissement multiculturaliste et de sa tolérance aveugle pour l'intolérance organisée car la maladie s'y répand dès à présent.

Nombre d'actions des Etats, sociétés, organisations et individus islamiques sont barbares et médiévales ; la décapitation d'otages innocents, les peines de mort et meurtres pour raisons religieuses, le tranchage des mains et des pieds, la mort par lapidation des femmes parce qu'elles ont été violées ou qu'on les accuse d'avoir eu des relations sexuelles naturelles, le meurtre "d'honneur" sur simple suspicion, les attentats suicides à l'explosif et autres actes de terrorisme, tout cela témoigne d'une maladie profondément ancrée. Le meurtre au nom d'un Allah miséricordieux n'est qu'une hypocrisie.

La montée de l'extrémisme islamique est un danger pour la civilisation partout dans le monde. Tous les extrémistes musulmans sont des terroristes potentiels et des soldats d'Allah. Il ne devrait y avoir aucune tolérance pour cette intolérance religieusement organisée contre la liberté, les droits humains, l'égalité entre l'homme et la femme, ainsi que toute autre manifestation de notre civilisation. Dans les sociétés civilisées et démocratiques, les musulmans devraient être obligés de prêter un serment de loyauté à l'état et à la démocratie. Accorder le droit de vote à ceux dont les loyautés politiques se situent dans quelque désert lointain est non seulement nuisible mais également suicidaire pour l'idéologie et le système de la démocratie. Le droit de vote pour ceux qui souhaitent détruire le système même de la démocratie ? Mesdames et messieurs, pensez-y à deux fois.

Il n'y a aucune raison d'être optimiste quant à un islam libéral. Presque tous les états islamiques n'ont pas vu la nécessité d'accorder des droits humains de base à leur population, leurs femmes et leurs minorités. L'Arabie Saoudite et les Emirats sont les pires ; ce sont les parrains financiers du fondamentalisme, de l'extrémisme et de l'archaïsme islamiques partout dans le monde. Presque chaque pays islamique est dangereux, non seulement pour lui-même, mais également pour le monde dans son entier. Le Pakistan, par exemple, a continué à proposer de dangereuses technologies nucléaires après avoir fourni ces secrets à l'Iran et à la Corée ; le Vietnam et le Brésil sont ses nouveaux clients. Le terroriste nucléaire Dr. Abdul Qadir Kahn est en sûreté, bien protégé et équipé par l'Etat du Pakistan, en toute impunité bien sûr.

O vous peuples civilisés ! Hier vous refusiez de reconnaître les dangers inhérents à la montée des idéologies du christianisme, du nazisme et du communisme. Hier, vous apportiez votre soutien aux Talibans islamiques, alors même qu'ils foulaient aux pieds les droits de leurs femmes. Votre refus d'affronter l'Islam militant d'aujourd'hui pourrait nous coûter plus cher que nos vies individuelles : notre réalisation qui nous est chère, notre civilisation. Les croyances ont des conséquences ; le fait que l'Islam soit au centre de l'arriération sociale, mentale, intellectuelle et culturelle ; des brimades organisées contre les femmes et les minorités ; du fondamentalisme, de l'extrémisme et du terrorisme moderne ; cela est impossible à nier. "Religions de paix et de tolérance" ne sont que des mots vides.

L'Islam est un crime organisé contre l'humanité !

(Fin)

66L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 0:57

becharelkhir

becharelkhir

Tu vois te ne veus pas cesser de pousser la bannière ci-haut malgré tout(...),et quand un malheur arrive tu essuies les mains et tu recommences à "travailler" pour inciter les autres à d'autrtes malheurs(...) et ainsi le cycle recommence,pour gagner sa vie dis-tu, et pour rendre service a un "peuple" qui a été "opprimé" à avoir une patrie,ce sont ceux-là même tes principes et tes valeurs d'un "quelqu'un" qui est devenu un homme civil...usé et trés démon...crate. Rira bien qui rira le dernier, donc.

67L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 13:15

yacoub

yacoub

http://www.liveleak.com/view?i=c2d_1196046399

c'est la courtoisie musulmane :lol:

68L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 14:03

yacoub

yacoub

Régression tragique de la condition des femmes dans les pays arabes

L’émancipation des femmes a été une réalité pendant un demi siècle, parce que l’islam discrédité jouait un rôle marginal dans les pays arabes. Le retour à l’islam et la volonté de l’islam de régir les mœurs et le monde éliminent les femmes de l’espace public, jusqu’en France et en Europe et ce, avec la bénédiction des biens pensants. Leur sort est scellé pour de longs siècles ; c’est la relégation dans le long tunnel de l’asservissement.

Article de Jean-Gérard Lapacherie paru dans Mujeres Mediterraneas le 2 décembre 2004

Des femmes émancipées

A qui voyageait dans les pays arabes du début des années 1960 à la fin des années 1970, il semblait que la Méditerranée n’était pas condamnée à séparer éternellement l’Occident de l’Islam et que les rives nord et sud se rapprochaient peu à peu. Alors le dialogue des cultures avait une réalité : des hommes et des femmes issus de ces civilisations tentaient de se comprendre en dépit des préventions. Alexandrie appartenait au même monde que Naples. Dans les rues du Caire, d’Alger, de Rabat, de Beyrouth, on aurait pu se croire à Athènes, n’était la musique plaintive diffusée à tue-tête dans les cafés. Les femmes sortaient de chez elles sans être surveillées par un mâle, vêtues comme des Françaises : un peu démodé et moins court sans doute. Ce qui faisait le charme de ces pays, c’était la joie de vivre. La démarche légère, la vivacité des conversations, le futur souriant, une insouciance gaie, tout indiquait que la civilité restaurée bénéficiait aux femmes et que la douceur des mœurs changeait leur vie. La Méditerranée était en passe de recouvrer l’unité que les conquérants venus des déserts d’Asie avaient brisée au VIIe s. Les apparences étaient trompeuses, mais au moins, les cœurs frissonnaient d’espoir, malgré les pulsions de haine qui, dans les profondeurs, commençaient à saper ce bonheur dont on ignorait alors à quel point il était fragile.

En 1923, l’Égyptienne Hoda Charaoui et ses amies, qui revenaient du Congrès féministe mondial tenu en Italie, ont retiré leur voile en descendant du wagon harem : le peuple qui se pressait dans la gare du Caire et ses alentours les acclamées. Soixante-dix ans plus tard, l’écrivain féministe Naoual el Saadaoui, menacée de mort, entre autres raisons, parce qu’elle ne voulait pas porter le voile, s’est réfugiée aux Etats-Unis, parce que personne, ni les autorités, ni la police, ni ses compatriotes, ne voulait assurer sa sécurité, de peur d’avoir à affronter l’islam triomphant

La condition des femmes dans les pays arabes subit depuis deux ou trois décennies une tragique régression.

L’émancipation effective des femmes

Pendant environ cinquante ans, de 1920 à la fin des années 1970, les femmes vivant dans les pays arabophones et dans des pays non arabophones, la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, se sont émancipées ou ont été émancipées. Elles ont été libérées de leur statut de servantes esclaves par des hommes éclairés, penseurs ou hommes politiques libéraux, dont Qassem Amin, Mansour Fahmy, Taha Hussein, Saad Zaghloul, etc. ou par des femmes d’exception : Hoda Charaoui, Céza Nabaroui, Dorreya Chafik.

Dans ses romans parus dans les années 1950-60, l’Égyptienne Out el Kouloub énonce les thèses des penseurs du début du XXe s.. : l’alphabétisation des femmes, l’égalité des droits entre femmes et hommes, l’abolition de la répudiation, la libération de la prison du voile :

« J’entendais une voix jeune et ardente défendre des idées qui déjà m’étaient chères : la nécessité d’instruire la femme, de lui donner les mêmes droits qu’aux hommes, de la libérer du voile, de transformer en sa faveur les règles du mariage, de ne plus permettre qu’elle soit mariée contre son gré et répudiée sans raison » (Ramza, Gallimard, 1961).

Résidant en Égypte dans les années 1830-50, la saint-simonienne Suzanne Voilquin écrit dans ses mémoires qu’elle n’a jamais vu de femmes dans les lieux publics. En 1923, pour la première fois depuis que les tribus arabes venues du désert ont conquis le Proche Orient, les femmes ont investi l’espace public : la rue d’abord, puis l’université, les plages, la rédaction des journaux, les administration, écoles, hôpitaux. Elles ont pu se forger un destin. Ce fut, au sens vrai de ce terme, une révolution, qui s’est accomplie par la seule vertu de l’exemple et la force de la conviction.

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69L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 14:04

yacoub

yacoub

Les conditions de l’émancipation

Les femmes ont été émancipées parce que les conditions étaient remplies.

La première de ces conditions a été le recul de l’islam. Tant que l’islam
régissait ces pays, les femmes étaient reléguées au harem ou à la cuisine, où deux fonctions leur étaient assignées : assurer aux mâles une descendance et tenir leur maison. Pendant un siècle, surtout entre 1920 et 1970, la charia a cessé d’être la r
éférence essentielle des textes législatifs, sauf dans les pays arabo-islamiques de la péninsule, le califat a été aboli, les lois ont perdu leur caractère islamique, les moeurs et les personnes ont échappé au contrôle des associations « pieuses », des espaces de liberté ont été ouverts.

Dans un article publié en 1947 dans la revue Les Cahiers du Sud, l’écrivain égyptien Taha Hussein, qui a soutenu le combat des femmes, rappelle que les penseurs du début du XXe s. ont rejeté « tout asservissement aux dogmes théologiques et aux
règles juridiques », les dogmes et les règles étant ceux de l’islam, et que ce rejet a été le moteur de la nahdah ou « renaissance » des arts, des lettres, de la société. Inquiets de voir leurs pays engagés depuis de longs siècles dans une décadence sans fin, les Egyptiens, Libanais, Syriens, Turcs, Irakiens ont partagé la même volonté de s’instruire, d’apprendre les langues étrangères, de renouveler les arts, de s’initier aux sciences, de suivre l’exemple de l’Occident, où, en cinq siècles, le savoir, la technique, la maîtrise du réel, la réforme, devenus les valeurs suprêmes, ont engagé l’humanité dans le processus de civilisation le plus ample que les hommes aient jamais connu. Les penseurs arabes ont compris que des femmes analphabètes ne pouvaient ni initier ni a fortiori former les enfants dont elles avaient la charge à la connaissance. Pour Taha Hussein, le « r
éveil de la conscience arabe » (ou nahdah) sera définitivement accompli quand les Arabes connaîtront la liberté de pensée (condition qui n’est pas remplie) et quand la condition des femmes sera changée.

Les femmes ont été émancipées parce que les pays arabes se sont ouverts sur le monde. Ce fut le cas en Égypte.
En effet, pendant plus d’un siècle, de 1830 à 1960, à la tradition islamique, les autorités ont préfé
ré le développement économique, la paix, la connaissance, les sciences. Elles ont aboli l’infâme et raciste statut de dhimmi ou « tolér
é » qui fait des coptes, des chrétiens, des juifs, des sous-hommes ou des sujets de second ordre sans droits, ni sécurité, ni futur. Des malheureux ayant échappé aux massacres, grecs catholiques, Arméniens, juifs, russes blancs, y ont trouvé un asile et ont fait profiter l’Égypte de leurs talents. En bref, l’étau de l’islam sur la société a été desserré.

La troisième condition est la démocratie
r
éelle. A partir de 1920, l’Égypte s’est dotée d’institutions démocratiques : parlement, élections libres, presse libre, opinion publique, égalité des citoyens devant la loi. C’est dans ce cadre que les femmes se sont émancipées. Sans la démocratie, l’émancipation n’aurait pas eu lieu.

Out el Kouloub raconte comment, au début du XXe s., son héroïne Ramza, pour faire enregistrer le mariage qu’elle avait contracté contre la volonté de son père, compose elle-même la plaidoirie que son avocat prononce. Elle dénonce « la prétention abusive d’un père despote à disposer de sa fille comme d’une esclave », exalte les aspirations « de la femme égyptienne, décidée à être traitée en être humain » et celles de « la jeunesse égyptienne, éprise de libertés démocratiques, conditions des libertés nationales ».

« En revendiquant la liberté de me marier selon mon choix, il semblait que je fusse devenue la championne de l’indépendance égyptienne. Les journaux paraissaient avec des manchettes sensationnelles : « De ventres d’esclaves ne peuvent naître que des esclaves », ou bien : « Libérons nos mères, nos épouses, nos filles, pour que naissent des générations d’hommes libres ! » (Ramza, 1961)

La
r
égression tragique

Dans l’imaginaire égyptien il y a un siècle, « de ventres d’esclaves », il ne pouvait « naître que des esclaves ». A cela, aujourd’hui, les militants de l’islam opposent que les femmes sont « des ventres à fabriquer » des musulmans. Il leur incombe de donner naissance, non pas à des hommes ou des femmes, encore moins à des femmes libres, mais à des musulmans et uniquement à des musulmans. Il se ressasse en Occident la thèse suivante : ce sont les femmes qui, en s’émancipant, desserreront l’étau qui étouffe les pays arabes. En 1980, Mme Minces, journaliste maoïste et bien pensante, après avoir enquêté au sud de la Méditerranée, écrit dans La Femme dans le monde arabe (Mazarine, 1980) : « A l’inverse de l’Algérie, il y a en Égypte place pour un mouvement féministe ».

En 1980, elle jugeait que les Algériennes étaient condamnées au silence éternel, ce en quoi elle ne se trompait guère, mais qu’en Égypte pouvait émerger une force qui donnerait enfin aux femmes une place dans l’espace public. En Égypte, entre 1920 et 1960, les femmes ont milité dans deux mouvements en partie concurrents : UFE, acronyme pour Union des femmes d’Égypte ou Union féministe égyptienne, et Bint el Nil (« la fille du Nil »). Or, l’émancipation dont elles ont été les artisans, grâce à deux femmes d’exception, Hoda Charaoui et Dorreya Chafik, a été un feu de paille. La civilité a duré trois décennies. En 1980, la tragédie était nouée. Le slogan suivant lequel les femmes, en s’émancipant, desserreront l’étau, tient de l’invocation à la Coué. L’Égypte en fournit la preuve. L’étau, un moment ouvert, s’est brutalement refermé. Une analogie fera comprendre ce qui s’est passé. On a cru que les peuples pétrifiés dans les glaces de l’hiver communiste respireraient le doux air du printemps. Les chars russes en Hongrie et en Tchécoslovaquie ont dissous l’illusion. Le communisme interdit au printemps de fleurir.. Les citoyens de l’Est ont dû attendre la chute du Mur de Berlin pour respirer enfin les effluves de la liberté. Il en va de même pour ce qui est de la condition des femmes dans les pays arabes. Ce n’est pas le serrage plus ou moins dur de l’étau qui interdit aux femmes d’être des êtres humains, c’est l’étau.. Or, dans les pays arabes, l’étau est tabou. Il faut être aveugle pour ne pas voir que l’islam a repris le contrôle des pays du sud de la Méditerranée. L’étau s’est refermé sur les sociétés, les enfants, les mœurs et les femmes, ne laissant aux forces laïques (id est les seuls militaires de haut rang ou les chefs de la police) que des États croupions ou en faillite ou discrédités ou
réduits aux seuls organes de r
épression, lesquels tomberont un jour comme des fruits blets : il suffira aux imams de se baisser pour s’en emparer, comme l’ont fait les mollahs en Iran.

L’émancipation a beau avoir été inouïe, massive et historique, non seulement elle s’est arrêtée, mais elle a été effacée en moins de deux décennies. Si elle a échoué, c’est qu’elle ouvrait une brèche que l’islam, les forces politiques qui s’en
r
éclament, les mâles qui fondent leur pouvoir sur l’asservissement des femmes se sont empressés de fermer.

70L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 14:05

yacoub

yacoub

L’abolition de la démocratie

Émanciper, c’est rendre aux esclaves une liberté dont ils sont privés.
Ce n’est possible que là où il y a des hommes libres. Or, le drame des pays arabes est de végéter sous des
régimes tyranniques. C’est un régime de ce type et d’inspiration socialiste qui, en Égypte, a liquidé les mouvements féministes. Après le coup d’état de 1952, l’UFE (Union des femmes d’Égypte), fondée en 1923, a été vidée de toute raison d’être pour être transformée en association de dames charitables. En 1957, Nasser a dissous Bint el Nil, fondé par la poétesse philosophe Dorreya Chafik, qui avait osé protester publiquement contre la dictature. Le crime des Égyptiennes était de soutenir le régime démocratique fragile, qui, pendant un peu plus de trente ans, de 1920 à 1952, leur a accordé les droits. Cosmopolites, francophiles, la xénophobie leur faisait horreur. Hostiles au nationalisme pan arabe, elles étaient démocrates. Voici comment le « célèbre » orientaliste français contemporain, Berque, du Collège de France, présente, dans L’Egypte, impérialisme et révolution (1967, Gallimard), le régime démocratique qui, dans les années 1920, a accordé aux femmes le droit à l’émancipation. « L’un des pièges de l’histoire politique en Égypte, de ce temps-là (années 1920), c’est l’adoption zélée des formes de la démocratie occidentale ». Berque r
épète l’antienne communiste. La démocratie formelle est exogène. Diffusée par des zélateurs de l’Occident, elle contamine l’identité supposée de l’Egypte, nécessairement arabe et islamique. Cette attaque contre la démocratie est écrite par un « savant » qui jouit des bienfaits qu’elle lui prodigue, au moment où Nasser institue dans une Égypte sous les fers une censure féroce, la corruption, le parti unique, des camps de concentration, la surveillance des citoyens. Cela ne dissuade pas Berque de remercier avec un zèle suspect « les autorités qui ont favorisé (ses) recherches ». Suivent trois noms de ministres, que je m’interdis, par décence, de citer ici.

Les Orientalistes contemporains, dont Berque, soutiennent les tyrans par connivence tiers-mondiste. Les féministes en Égypte sont issues de l’aristocratie d’origine turque ou des classes aisées de la bourgeoisie urbaine. Aux yeux des tiers-mondistes, elles sont suspectées de ne pas haï
r
les étrangers. A la différence du Français Berque, l’Egyptien Taha Hussein, le « père des lettres arabes », a soutenu les femmes qui s’émancipaient. Pour lui, l’Égypte est méditerranéenne. Par son passé et sa culture, elle est plus proche des civilisations d’Occident, dont celle de la Grèce, que des déserts d’Asie d’où viennent les conquérants arabes.

Le retour à l’islam

Dans ces prisons que sont devenus les pays arabes à l’instar de l’Égypte à partir de 1952, les organisations islamiques, dont les Frères musulmans (mouvement fondé en 1928 avec l’objectif affiché de
réislamiser l’Egypte, d’en chasser les juifs et les étrangers, et de mettre fin à l’émancipation des femmes), financées par les Saoudiens, n’ont eu aucun mal à resserrer l’étau. Le retour à l’islam a signifié pour les femmes le retour à la maison. Voilées, reléguées à la cuisine (el nissaa fil matbakh), exclues de l’espace public, désormais elles sont des mineures éternelles placées sous la tutelle des mâles. Le rôle qui leur est assigné est d’être des mères ou, comme le disent les fanatiques de l’islam, des ventres islamiques. Bref, l’ordre islamique, que la r
évolution féministe a ébranlé dans les années 1920-1960, a été restauré. L’enfermement du berceau au tombeau, qui horrifiait Qassem Amin en 1895 et en 1913 Mansour Fahmy, est à nouveau la condition des femmes.

Les bouleversements géopolitiques

L’Égypte, le Liban, la Syrie, l’Irak, l‘Afrique du Nord, sont habités par des populations qui parlent un arabe impur et qui, d’un point de vue ethnique, sont berbères, chaldéennes, assyriennes, nilotiques, etc. De cet ensemble, il faut exclure l’Arabie saoudite et les pays du Golfe, les seuls pays qui méritent de porter le qualificatif arabes et musulmans ou arabo-islamiques, dans la mesure où aucune autre religion que l’islam n’y est tolé
rée et où les naturels sont arabes d’un point de vue ethnique. Dans la péninsule arabique, la condition des femmes n’a guère changé. Seules les femmes des pays arabophones ont été émancipées. En Arabie saoudite, au cours du XXe s., l’ordre islamique n’a pas été ébranlé. Pour ce qui est des femmes, les r
ègles fixées par l’islam au VIIe s. et que Mansour Fahmy critique dans La condition de la femme dans l’islam (1913) restent en vigueur. Après l’expérience démocratique des années 1920-50, l’Egypte, la Syrie, l’Algérie, l’Irak, etc. ont basculé dans la tyrannie et, par haine de l’Occident, ils se sont placés sous la tutelle communiste, devenant des protectorats de l’URSS. Ces choix aberrants ont entraîné un désastre gigantesque sur tous les plans, économique, social, culturel, moral. Une zone en friches, purifiée de tout « étranger », d’Alger à Bagdad, voilà ce qu’étaient ces pays dans les années 1980, après quarante ans de tyrannie imposée par le « socialisme arabe ». Dans cet ensemble, les seuls pays qui se soient développés et aient offert des conditions de vie dignes à leurs sujets ont été l’Arabie saoudite, le Koweit, les Émirats arabes : bref les pays arabes et islamiques, les seuls qui soient habités par des arabes et où la seule religion possible est l’islam. En Égypte ou en Algérie, l’islam a été marginalisé, en Arabie saoudite, il est resté la société. Au début des années 1960, un conflit armé violent a opposé l’Egypte à l’Arabie au Yémen, les Égyptiens soutenant les progressistes du Sud, les Saoudiens les tribus archaïques du Nord. Ce conflit portait sur le modèle dont les deux pays étaient porteurs. Il était politique et symbolique. C’est l’Arabie saoudite qui a triomphé. Avec l’argent du pétrole, elle a fait main basse sur toutes les associations islamiques, dont la bienfaisance cache mal un projet conquérant, agressif et guerrier.

La
r
égression en France

Ce qu’il y a de tragique, c’est que la
régression touche depuis vingt ans la France et l’Europe, où les jeunes filles et les femmes originaires des pays arabes se voient assignées à résidence. La soumission est leur destin. Il ne faut pas s’en étonner. La liquidation du féminisme égyptien et le retour à l’islam ont trouvé des partisans en France. Oui, vous avez bien lu : en France, « patrie des droits de l’homme », des savants influents, dont Berque, qui ont élaboré, au début des années 1960, les grandes lignes de « la politique arabe de la France », ont contribué par la parole et l’écrit au grand désastre. En 1940 ils collaboraient. Pourquoi ne l’auraient-ils pas fait en 1950 et dans les décennies qui ont suivi ? Les partisans du désastre, qui se nomment Berque, Gardet, Burgat, Touraine, etc., sont orientalistes ou sociologues. S’ils sont ethnologues, ils ne trouvent rien à redire à l’excision, puisque les victimes ne sont ni leurs filles ni leur femme. Ou encore, ces bien pensants sont journalistes au Monde ou à Libération. Berque a écrit des myriades de livres sur l’islam. Proche de Chevènement, ami de Daniel du Nouvel Observateur, supporter des tyrans, pendant trente ans, il a célébré les « langages des Arabes » ou la grandeur de l’islam, pour mieux rabaisser les femmes. Dans L’Égypte, impérialisme et r
évolution (700 pages), salué comme une « somme », Berque étudie l’histoire de l’Égypte de 1882 à 1952. Comme il a dépouillé les petites annonces et les avis nécrologiques, il n’ignore pas qu’a existé, dans la première moitié du XXe s., un féminisme libre. Pourtant, son objectif est d’en limiter la portée, de cacher ce qu’il a apporté de neuf, d’en dénaturer les idées et les thèses, en bref, de le rabaisser.. Ainsi Berque mentionne le titre de deux livres d’Amin, le théoricien de l’émancipation de la femme : Les Égyptiens (1907) et El marah el gadidah (1905, en français « la femme nouvelle ») mais il ne signale nulle part l’existence de Tahrir el marah (1895, en français « la libération de la femme »), ce grand livre qui a été lu, à juste titre, par les femmes comme un manifeste de combat. De Mansour Fahmy, il dit qu’il est un « fin lettré », mais il ne mentionne pas la thèse qu’il a soutenue à la Sorbonne en 1913 et qui a été publiée l’année suivante, « La condition de la femme dans l’islam ». Il est vrai que Mansour Fahmy ose rendre responsable l’islam de la dégradation, à partir du VIIe s., de la condition des femmes en Arabie et dans les pays conquis. Aux penseurs féministes, Berque préfère les adversaires de l’émancipation des femmes, dont Talaat Harb, le banquier qui refusait que ses femmes sortissent du harem où elles vivaient recluses. Les actions de l’Union des femmes d’Egypte en faveur de la cause des femmes, de la défense de la Palestine, de la création de la Ligue des Femmes arabes sont dissimulées, ainsi que la belle revue L’Égyptienne. Voici comment Berque présente Hoda Charaoui, la fondatrice du féminisme arabe, faisant précéder son nom du condescendant dame :

« Elle naquit en 1879, fille de Sultan Pacha, ce président d’assemblée qui sut se dissocier à temps, et non sans bénéfice, du mouvement d’Orabi. Les enfants semblent avoir eu à cœur de purifier cette fortune d’origine suspecte. L’un d’eux se fit le bailleur de fonds de Talaat Harb. La fille devint l’héroïne de la revendication nationale et de l’émancipation féminine ».

Si l’on en croit ce savant, « Dame Charaoui » aurait combattu, non pour donner aux femmes des droits qui leur étaient niés et une liberté qui leur était refusée, mais pour faire oublier l’origine douteuse de la fortune de son père et pour racheter sa prétendue trahison en faveur des Anglais, comme si elle était une bonne catholique faisant repentance. En guise d’histoire, Berque écrit un mélodrame injurieux pour les femmes.

Enfin, les Orientalistes contemporains, Berque en particulier, conçoivent la culture, non pas comme l’expérience qui nous arrache à nous-mêmes et à notre milieu, mais comme celle qui nous y lie et nous y enferme. Il n’existe que des membres d’une communauté, ethnique et confessionnelle, arabe et islamique en l’occurrence, qui préexiste et qui s’impose à chacun, qu’il soit homme ou femme, pris dans les rets de la culture, prisonnier des langages qu’elle lui a appris, condamné à les
r
épéter jusqu’à la mort. Dans ce cadre, l’émancipation des femmes d’origine arabe, même en France, devient impossible. Être soi-même, c’est trahir une identité purement fantasmée et imposée par des tyrans.

A l’opposé des Orientalistes partisans du voile en Europe, les penseurs égyptiens Amin et Fahmy défendaient des principes universels : Amin, une foi moderne et
réformée ; Fahmy, l’esprit d’examen et la raison critique. Taha Hussein et Out-el-Kouloub pensent les femmes comme des individus capables de décider par elles-mêmes de leur destin. Les féministes revendiquaient leurs droits au nom de principes universels : Berque, les Orientalistes, les partisans du voile leur dénient ces droits au nom de l’identité islamique. Dans le camp des femmes, on trouve, à côté des penseurs libéraux, les opprimés, les partisans de l’Etat de droit et de démocratie ouverte. En face, les nationalistes arabes côtoient les marxistes, les tiers-mondistes, les soi-disant anti-impérialistes, les islamistes, les fanatiques misogynes, les partisans d’un État totalitaire et xénophobe, les défenseurs d’une identité islamique imposée à tous. A la liberté, les Orientalistes contemporains, les sociologues, Berque ont préfér
é l’identité islamique qui nourrit la haine des femmes.

L’émancipation des femmes a été une
réalité pendant un demi siècle, parce que l’islam discrédité jouait un rôle marginal dans les pays arabes. Comme dans les vases communicants, le retour à l’islam et la volonté de l’islam de régir les mœurs et le monde éliminent les femmes de l’espace public, jusqu’en France et en Europe et ce, avec la bénédiction des biens pensants. Leur sort est scellé pour de longs siècles ; c’est la relégation dans le long tunnel de l’asservissement.

71L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 15:13

becharelkhir

becharelkhir

[size=18][/size] Il est clair Maintenant qu'il n'est plus question d'une cause dite de marocains expulsés de

l'Algérie,mais ce prétendu est largement dépassé pour laisser place a une autre "cause" qui est celle de combattre la religion de l'Islam par le "sage" jacob,au su et au vu et même avec la bénédiction des gens qui se veulent être de "bons" musulmans.

Et que la vraie "propagande" continue(...),celle que Ben Laden est disposé à combattre lui aussi et a sa façon, et personne ne viendra
aprés pour dire que les "civilisés" n'étaient pour rien,puisqu'ils n'usaient que de leur droit " d'expression"...!!?



Dernière édition par becharelkhir le Sam 22 Mar - 19:33, édité 1 fois

72L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 19:16

yacoub

yacoub

Algérie : Viols et enlèvements en nette hausse



jeudi 20 mars 2008
EL WATAN du 20 mars 2008



La violence à l’égard des femmes



En dépit du fait qu’elles sont devenues un problème de santé publique, la violence à l’égard des femmes continue à prendre de l’ampleur. Une enquête réalisée par la Gendarmerie nationale et rendue publique hier, a confirmé encore une fois la tendance à la hausse de ce phénomène inquiétant.

Si les agressions physiques ont connu une légère baisse, les violences sexuelles, notamment les viols et les enlèvements ont progressé dangereusement et d’une manière inquiétante. Les auteurs de l’enquête ont d’ailleurs séparé les deux types d’agression à travers des tableaux révélateurs. Ainsi, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé 1747 cas de femmes violentées en 2001, 1753 en 2002, 2330 en 2003 et 1955 victimes en 2004. Durant ces 4 années, 1928 femmes ont été victimes de coups et blessures volontaires avec arme blanche, 257 ont fait l’objet de tentatives d’assassinat, dont 155 sont mortes, 180 ont été enlevées et violées et 947 victimes d’attentat à la pudeur.

2007, une année violente Les adolescentes représentent 580 cas des violences sexuelles constatées par les services de la gendarmerie, lesquels ont relevé une hausse considérable des violences à l’égard des ascendants. En effet, durant cette période, 817 mamans ont été violentées par leurs enfants, alors que 180 femmes ont déposé plainte contre leur mari pour violence. En 2005, les chiffres indiquent une légère hausse avec 1194 femmes victimes d’agressions. Les violences physiques viennent en première position avec 666 cas, suivies des viols avec 244 cas et des attentats à la pudeur avec 150 cas. Durant cette même période, 33 femmes ont été assassinées et 66 enlevées. L’année 2006 a elle aussi eu son lot de violence avec 896 victimes. Les coups et blessures volontaires viennent en tête avec 435 cas, suivis des viols avec 225 cas. Durant cette même période, 16 femmes ont été tuées et 65 ont fait l’objet d’enlèvement. En 2007, les chiffres relatifs aux violences sexuelles ont connu une hausse sensible. Ainsi, 161 femmes ont subi des violences physiques, 17 ont été assassinées et 51 ont fait l’objet de rapt, alors que 448 ont subi des violences sexuelles. Parmi ces dernières, 278, dont 135 mineurs, ont été victimes de viol ou de tentative de viol, 109 (dont 38 adolescentes) ont fait l’objet d’attentat à la pudeur, 16 ont été enlevées et violées. Pour ce qui est des deux premiers mois de l’année 2008, les gendarmes ont enregistré 8928 affaires de violence contre les femmes. 172 d’entre elles concernent des plaintes pour coups et blessures volontaires (86 sur adolescentes), 50 pour attentat à la pudeur (dont 29 sur mineurs), 32 pour viols (12 sur mineurs), 12 pour meurtre et 17 pour enlèvement (dont 12 mineurs). Ces chiffres sont alarmants et augurent une augmentation importante des violences durant l’année en cours. La catégorie des femmes la plus sujette aux violences sexuelles est celle dont l’âge est compris entre 19 et 28 ans, suivie de celle des mineurs, puis de celle âgée entre 29 ans et 40 ans et en dernière position, la catégorie de plus de 40 ans. En général, les violences sexuelles ont constitué, en 2007, un ensemble de 1069 affaires, pour lesquelles 1022 personnes ont été écrouées, parmi lesquelles 184 ont bénéficié de la liberté provisoire. Toutes les villes du pays sont concernées, mais la concentration est beaucoup plus remarquée dans les grandes villes. Alger et Sétif occupent la première position avec respectivement 58 et 57 affaires traitées, suivies d’Oran avec 50 affaires, Mostaganem 48 et Chlef 46 affaires. Les wilayas du Sud sont celles où l’on enregistre le moins de violence, ou peut-être de plaintes pour violence. Ainsi, à Tamanrasset par exemple, la gendarmerie a enregistré 5 affaires, à Naâma 3 et à Illizi une seule. L’enquête a mis l’accent sur les graves conséquences de ce phénomène sur la société en général et sur la victime en particulier. Les violences, a-t-on révélé, engendrent non seulement des séquelles physiques, comme une hémorragie aiguë, des fractures, un handicap ou la mort, et des préjudices moraux, comme la perte de la valorisation de soi-même, la dépression nerveuse, des psychoses, des cauchemars, des angoisses perpétuelles, des maladies nerveuses, la peur des relations sexuelles, le recours à la prostitution par vengeance, aux drogues et à l’alcool, ou enfin au suicide. Autant de conséquences graves qui mettent en péril la stabilité de la cellule familiale et par extension la société. L’auteur de l’enquête, le lieutenant Ouahiba Boumedienne, a expliqué que ces violences « doivent être considérées comme dirigées contre toute la société et devraient inciter tous les spécialistes à coordonner leurs efforts pour s’arrêter devant cette image de sous-être, projetée sur les femmes. Lorsque la femme sera vue sur un pied d’égalité avec l’homme dans de nombreux pays du monde (...) alors la question des violences à son égard basculera d’une simple affaire de solidarité à celle qui concerne toute une société et qui nécessite une lutte du fait des dommages qu’elle lui cause ». Il est également fait état de l’importance de la prise de conscience des femmes qui doivent être informées de leurs droits, notamment lorsqu’elles subissent une quelconque violence, quelle que soit sa nature. « La politique du silence qui nourrit et encourage les violences doit cesser et les femmes doivent savoir qu’elles ont le droit d’ester en justice leurs agresseurs et exiger une réparation des préjudices moraux et physiques subis (...) Que les Etats mettent en place des stratégies de lutte contre ces violences à travers des dispositifs juridiques et administratifs ainsi que des campagnes de sensibilisation et de vulgarisation de ces instruments de protection (...) Les viols et les violences sexuelles, la torture, l’esclavage sexuel, le proxénétisme et la stérilisation involontaire doivent être considérés comme étant les crimes les plus abjectes, et lorsqu’ils sont commis avec récidive, ils deviennent des crimes contre l’humanité. » Des recommandations basées sur la situation en Algérie, mais également dans le monde et notamment dans les pays arabes, où même si les chiffres sont rares, les violences contre les femmes constituent un vrai problème. Ainsi, au Qatar, 41% des femmes se plaignent des violences domestiques, alors qu’une autre enquête a montré que 81% des Jordaniens acceptent que le mari batte sa femme pour la corriger, et 70% des auteurs de violences en Syrie sont des membres de la famille de la victime, surtout l’époux. En Egypte, il n’existe aucune statistique du fait que les violences familiales ne sortent pas du cadre de la famille.

Les pays voisins n’y échappent pas Dans la région du Maghreb (Algérie, Tunisie et Maroc), le problème de ces violences a commencé à être pris en charge dès le début des années 1990 et c’est en 1995 que le premier centre d’écoute psychologique destiné aux femmes victimes de violences a été créé grâce aux efforts conjugués de nombreuses associations féminines. En dépit du fait que beaucoup de victimes ont du mal à extérioriser leur mal, en 2004, ce centre a reçu 1141 appels téléphoniques et pris en charge 808 femmes. Il a reçu également 2489 femmes, prodigué 3574 conseils juridiques et tenu 2489 séances d’écoute. Durant les trois dernières années, le nombre de violences à l’égard des femmes a atteint 28 000 dans les trois pays. Un nombre effarant, lorsque l’on sait qu’une grande partie des femmes battues ne sont pas recensées. En Algérie, la première enquête nationale sur le phénomène des violences, publiée en 2007, a montré que 50% des agressions sont familiales, alors qu’un quart des violences est commis par les enfants contre leur maman. L’enquête de la gendarmerie a indiqué également que sur 1809 victimes recensées par l’association Femme, les auteurs sont en premier lieu le mari, suivis des frères, alors que 1309 victimes ont été agressées par des étrangers. Dans le volet consacré aux lois, l’enquête indique que les législateurs ont mis en place un dispositif répressif contre ces violences, qu’elles soient physiques, sexuelles ou morales.

73L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 19:25

yacoub

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http://heritiersibnrochd.123.fr/spip.php?article129

74L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 19:34

becharelkhir

becharelkhir

Il est clair Maintenant qu'il n'est plus question d'une cause dite de marocains expulsés de

l'Algérie,mais ce prétendu est largement dépassé pour laisser place a une autre "cause" qui est celle de combattre la religion de l'Islam par le "sage" jacob,au su et au vu et même avec la bénédiction des gens qui se veulent être de "bons" musulmans.

Et que la vraie "propagande" continue(...),celle que Ben Laden est disposé à combattre lui aussi et a sa façon, et personne ne viendra
aprés pour dire que les "civilisés" n'étaient pour rien,puisqu'ils n'usaient que de leur droit " d'expression"...!!?

75L'HUMANISME DE L'ISLAM - Page 3 Empty Re: L'HUMANISME DE L'ISLAM Sam 22 Mar - 19:55

yacoub

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Non, mon cher il s'agit de se battre pour faire evoluer une religion sexiste.

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